Vous trouverez une présentation très accessible des articles de vos "THEMES FAVORIS" dans le répertoire ci dessous.
“When driving, it is most important that a woman should sit correctly. She should hold herself erect, without stiffness; her feet should be together and her knees slightly bent. She should neither sit with her knees straight nor, what is worse, be perched on the edge of the seat with her feet back; she should never while driving loll against the back of the seat, and she should look as though she were driving and not as if she were being driven.” (Belle Beach, 1912) All the world’s a stage.In professions that were more affluent, as well as in others that were better compensated, renowned actresses also found pleasure in driving as a sport.
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« Lorsqu'elle conduit, il est très important qu'une femme soit assise correctement. Elle doit se tenir droite, sans raideur; ses pieds doivent être joints et ses genoux légèrement fléchis. Elle ne doit ni avoir les genoux tendus, ni, pire encore, être perchée sur le bord du siège avec les pieds en arrière ; elle ne doit jamais s'appuyer contre le dossier du siège en conduisant et elle doit avoir l'air de conduire et non pas d'être conduite. » (Belle Beach, 1912) Le monde entier est une scène. Comme dans les professions plus reconnues, ainsi que dans celles mieux rémunérées, des actrices renommées trouvaient également plaisir à conduire de manière sportive.
The English actress Juliette Compson climbs up the ladder of the “Perseverance” for a trip to Ascot in the roaring twenties.
L'actrice anglaise Juliette Compson grimpe sur l'échelle du « Perseverance » pour un voyage à Ascot dans les années folles.
Besides concerts and social gatherings, theater served as a significant source of entertainment for the privileged class. Once an actress captured the hearts of her audience, she could afford the same certain luxuries as they could, such as participating in equestrian sports. However, the acting profession was not always held in equal esteem, with or without prejudice. “Never since the period of the Lower Empire had the world rewarded those who amused with such social and material consideration then. There were members of the theatrical and musical professions whose income exceeded that of the head of the Church, or of the law, or of the army, and the average actor drew a salary larger than the average member of any of the learned professions. Besides, he lived luxuriously, had his club, mixed in high circles, drove his own phaeton, and, if he had performed in a military part, stuck a cockade in his servant’s hat,” said Atheneum, the pseudonym of the editor in the Derry Journal on the fourth of June 1884, and to continue with: “The actor produced nothing. He contributed nothing to the future. When the curtain fell there was nothing left.”
And among the row of carriages parading along the Rue de l'Acacia in the Bois de Boulogne in Paris, a few of the most exclusive and extravagant turnouts were owned by 'actresses' who found their vocation more behind closed doors than beneath the spotlight.
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Outre les concerts et les réunions sociales, le théâtre servait de source de divertissement importante pour la classe des privilégiés. Une fois qu'une actrice captivait le cœur de son public, elle pouvait se permettre les mêmes luxes que celui ci, comme participer à des activités équestres. Cependant, la profession d'actrice n'a pas toujours été tenue en égale estime, avec ou sans préjugés. « Jamais depuis la période de l'Empire romain tardif, le monde n'a récompensé ceux qui divertissent avec autant de considération sociale et matérielle. Il y avait des membres des professions théâtrales et musicales dont les revenus dépassaient ceux des responsables de l'Église, de la justice ou de l'armée, et l'acteur moyen recevait un salaire plus élevé que celui du membre moyen de n'importe quelle profession érudite. De plus, il vivait luxueusement, avait son club, fréquentait les hautes sphères, conduisait son propre cabriolet, et, s'il avait joué un rôle militaire, mettait une cocarde dans le chapeau de son serviteur », disait Atheneum, le pseudonyme de l'éditeur dans le Derry Journal le 4 juin 1884, et pour continuer : « L'acteur ne produisait rien. Il ne contribuait en rien à l'avenir. Quand le rideau tombait, il ne restait plus rien. »
Et parmi la rangée de voitures défilant le long de la Rue de l'Acacia dans le Bois de Boulogne à Paris, quelques-unes des plus originales et extravagantes étaient détenues par des « actrices » qui trouvaient leur vocation plus derrière des portes closes que sous les projecteurs.
Lady’s whip
“An actress in trouble scene in the Strand. At Bow-street to-day, Violet Seymour, twenty-one, an actress, was charged with being drunk while in charge of a pair of horses and curricle carriage, and with assaulting police-sergeant Brown while in the execution of his duty. Police-constable Rickards said that on Saturday evening, he saw the accused driving in the Strand. She was drunk and drove on the pavement, scattering the people in all directions. She then went into Durham-street and attempted to pass under the Adelphi Arches, but finding this was impossible she returned to the Strand. The horses again went on the pavement, and the officer discovering that she was drunk proceeded to take her into custody. On the way to the station she struck police-sergeant Brown, who was leading the horses, twice across the ear with the thong end of her whip. The defendant said she was more excited than drunk. When she used the whip she intended to hit the horses, as they were obstinate. If she struck the officer she was very sorry. Mr. Marsham fined her 20s. for being drunk and 40s. for the assault, remarking that it was fortunate for her that she had no accident to her carriage.” (Pall Mall Gazette - 10 December 1900). It was the only mention of Miss Seymour in the press during those days, which raises questions about her true abilities as an actress on stage. Physical appearance seems to be just as important as acting ability. In Liverpool on March 6, 1876, a carriage driven by Miss Helen Barry was overturned in the street when one of its wheels came off. Her injuries were reported not to be serious. “The actress, who is of good physical proportions, was extricated from the inside of the carriage with some difficulty,” according to the Globe.
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La dame au fouet
« Une actrice en difficulté dans le Strand. Aujourd'hui, à Bow-street, Violet Seymour, vingt-et-un ans, actrice, a été accusée d'être ivre alors qu'elle conduisait une paire de chevaux attelée à une voiture de type curricle, et d'avoir agressé le sergent de police Brown dans l'exercice de ses fonctions. Le policier Rickards a déclaré que samedi soir, il a vu l'accusée conduire dans le Strand. Elle était ivre et conduisait sur le trottoir, dispersant les gens dans toutes les directions. Elle est ensuite allée dans Durham-street et a tenté de passer sous les Arches de l'Adelphi, mais trouvant cela impossible, elle est retournée au Strand. Les chevaux sont à nouveau montés sur le trottoir, et l'officier, découvrant qu'elle était ivre, a procédé à son arrestation. En chemin vers le poste de police, elle a frappé le sergent Brown, qui conduisait les chevaux, deux fois sur l'oreille avec le bout de son fouet. La prévenue a dit qu'elle était plus énervée qu'ivre. Quand elle a utilisé le fouet, elle avait l'intention de frapper les chevaux, car ils étaient obstinés. Si elle a frappé l'officier, elle en était très désolée. M. Marsham l'a condamnée à une amende de 20 shillings pour ivresse et 40 shillings pour l'agression, remarquant qu'i était heureux pour elle qu'elle n'ait pas eu d'accident avec sa voiture. » (Pall Mall Gazette - 10 décembre 1900). Ce fut la seule mention de Mlle Seymour dans la presse de l'époque, ce qui soulève des questions sur ses véritables capacités en tant qu'actrice sur scène. L'apparence physique semble être tout aussi importante que le talent de comédienne. À Liverpool, le 6 mars 1876, un attelage conduit par Mlle Helen Barry s'est renversé dans la rue lorsqu'une de ses roues s'est détachée. Ses blessures n'ont pas été jugées graves. « L'actrice, qui a de bonnes proportions physiques, a été extraite de l'intérieur de la voiture avec une certaine difficulté », selon le Globe.
Lady’s whip
In England, several well-known ladies from the serious acting business sought leisure in carriage driving, like Florence Isabella Brandon, (1858-1912) known by her stage name Florence West, who created roles in new plays by Oscar Wilde and Bernard Shaw. She married the actor Lewis Waller and frequently appeared with him in the West End and on tour until her retirement in 1905. She was a keen sportswomen and enjoyed an outdoor life, notably hunting – over the stone walls of the Galway country for preference. Florence was a graceful presence, with her gig and hackney, amidst the cobbled streets around her quaint little villa in St. John’s Wood, accompanied by an impeccably attired and upright groom. She knew how to present a splendid turnout.
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La grâce
En Angleterre, plusieurs dames bien connues du milieu théâtral sérieux cherchaient des loisirs dans la conduite d'attelages, comme Florence Isabella Brandon (1858-1912), connue sous son nom de scène Florence West, qui a créé des rôles dans de nouvelles pièces d'Oscar Wilde et de Bernard Shaw. Elle a épousé l'acteur Lewis Waller et est souvent apparue avec lui dans le West End et en tournée jusqu'à sa retraite en 1905. Elle était une sportive passionnée et aimait la vie en plein air, notamment la chasse – de préférence par-dessus les murs de pierre du comté de Galway. Florence était très gracieuse, avec son cabriolet et son hakney, dans les rues pavées autour de sa charmante petite villa à St. John’s Wood, accompagnée d'un groom impeccablement vêtu et droit. Elle savait comment présenter splendidement un attelage.
Florence West (Mrs. Lewis Waller) was a graceful presence, with her gig and hackney, accompanied by an impeccably attired and upright groom.
Florence West (Madame Lewis Waller) était très gracieuse, avec son cabriolet et son hackney, accompagnée d'un groom impeccablement vetu et droit.
Firing party
As neat as the biography of Florence West reads, so capricious was the course of Sári Petráss life.“They say that her executioners had to bold her against the wall. But the beautiful spy was now unconscious. In moment the officer commanding the firing party had given his order to fire. The figure against the wall dropped, and Sári was no more.” This rumour was spread by American newspapers in February 1916, about Sári Petráss (1888-1930), one of the best-remembered Hungarian operetta divas ever. She made brilliant appearance with her voice, beauty and dramatic talents in Budapest, Vienna and eventually in London, Allegedly, after the outbreak of World War I she returned from England to Hungary to spy against the Central Powers for the British. Already in October 1916, while the rumour of her being shot still went on in the British newspapers, Sári was -very much alive- warbling the chief part of a play at the New Amsterdam theatre in New York.
Beside of being the star of the operetta and a possible spy, Sári was an accomplished equestrian and could be found at the stable blocks of the Epsom races or at the Cheltenham Steeplechases. She even had no qualms about riding an ass in the opening scene of a play. In her motherland she drove a pair ofthoroughbreds ponies in a mixed style of fashion: a touch of the English and a bit of Jucker, as the driving style of Mid- and East-Europe is called.
Sári was eventually drowned after an car-accident in Antwerp, Belgium. The chauffeur, attempting to drive the car onto a ferry, was blinded by the beam of a lighthouse and crashed the car into the Schelde river.
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Peloton d'exécution
Autant le parcours de Florence West fut classique, autant la vie de Sári Petráss a été aventureuse. « On dit que ses bourreaux ont dû la tenir contre le mur. Mais la belle espionne était maintenant inconsciente. En un instant, l'officier commandant le peloton d'exécution a donné l'ordre de tirer. La silhouette contre le mur s'est effondrée, et Sári n'était plus. » Cette rumeur a été répandue par les journaux américains en février 1916, à propos de Sári Petráss (1888-1930), l'une des divas d'opérette hongroises les plus mémorables de tous les temps. Elle fit une brillante apparition avec sa voix, sa beauté et ses talents dramatiques à Budapest, Vienne et finalement à Londres. Apparemment, après le déclenchement de la Première Guerre mondiale, elle serait retournée d'Angleterre en Hongrie pour espionner contre les puissances centrales pour le compte des Britanniques. Déjà en octobre 1916, alors que la rumeur de son exécution continuait dans les journaux britanniques, Sári était – bien vivante – en train de chanter le rôle principal d'une pièce au théâtre New Amsterdam à New York.
En plus d'être une star de l'opérette et une possible espionne, Sári était une cavalière accomplie et pouvait être rencontrée dans les écuries des courses d'Epsom ou aux Steeplechases de Cheltenham. Elle n'hésitait même pas à monter un âne dans la scène d'ouverture d'une pièce. Dans son pays natal, elle menait une paire de poneys pur-sang dans un style de conduite mixte : mi anglais, mi Jucker, comme on appelle le style de conduite de l'Europe centrale et orientale.
Sári a finalement été noyée après un accident de voiture à Anvers, en Belgique. Le chauffeur, qui tentait de faire monter la voiture sur un ferry, a été aveuglé par le faisceau d'un phare et a précipité la voiture dans la rivière Escaut.
In her motherland, Sári Petráss drove a pair of thorough breds ponies in a mixed style of fashion: a touch of the English and a bit of Jucker.
Dans son pays natal, Sári Petráss conduisait une paire de poneys pur-sang dans un style de conduite mixte : mi anglais, mi Jucker.
For the ailing horse
In several contemporary photographs, Mary Ellaline Terriss(1871-1971) is seen gracefully riding and driving. She was born Ellaline Lewin, in Stanley, the capital of the British colony of the Falkland Islands, when her father William Lewin was a sheep farmer. Lewin was an adventurous sort of chap, and had been a sailor and tea farmer, as well as an actor, before raising sheep in the South Atlantic and a failing horse breeding career in Kentucky. Eventually, he decided to give acting another chance, and returned to England with his family. He became a great success under the stage name William Terriss, but was stabbed to death by a deranged and disgruntled unemployed actor. Meanwhile, his daughter became even a greater star in the era of the great wars. Horses always played an important role in the family’s life, driving and riding. Whilst Ellaline, Lady Hicks by the time, performed in France to uplift the morale of troops on the front, her youngest daughter Betty roamed the streets of London, with a collection box in hand, for the benefit of the wounded and ailing horses returning from the front.Ellaline's own equestrian pursuits provided her with moments of respite from the demanding world of theatre and film. It is said that she found solace in the rhythmic movements of a horse and the feeling of freedom it provided. Being on horseback allowed her to momentarily step away from her celebrity persona and connect with the natural world. Her grace on stage could be seamlessly translated to her poise on horseback.
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Pour le cheval malade
Sur plusieurs photographies contemporaines, Mary Ellaline Terriss (1871-1971) est vue en train de monter et de conduire avec grâce. Elle est née Ellaline Lewin, à Stanley, la capitale de la colonie britannique des îles Falkland, lorsque son père William Lewin était éleveur de moutons. Lewin était un homme aventureux, ayant été marin et cultivateur de thé, ainsi qu'acteur, avant de se lancer dans l'élevage de moutons dans l'Atlantique Sud et une carrière d'éleveur de chevaux en faillite au Kentucky. Finalement, il décida de donner une autre chance à l'art dramatique et retourna en Angleterre avec sa famille. Il connut un grand succès sous le nom de scène de William Terriss, mais fut poignardé à mort par un acteur dérangé et au chômage. Pendant ce temps, sa fille devint une star, encore plus grande à l'époque des grandes guerres. Les chevaux ont toujours joué un rôle important dans la vie de la famille, qu'il s'agisse d'attelage ou d'équitation. Pendant qu'Ellaline, devenue Lady Hicks, se produisait en France pour remonter le moral des troupes au front, sa plus jeune fille Betty parcourait les rues de Londres, une boîte de collecte à la main, au profit des chevaux blessés et malades revenant du front. Les propres activités équestres d'Ellaline lui procuraient des moments de répit loin du monde exigeant du théâtre et du cinéma. On dit qu'elle trouvait du réconfort dans les mouvements rythmés d'un cheval et dans le sentiment de liberté qu'ils lui procuraient. Être à cheval lui permettait de s'éloigner momentanément de son personnage de célébrité et de se connecter avec la nature. Sa grâce sur scène se traduisait parfaitement par son élégance à cheval.
Mary Ellaline Terriss in her dog-cart: the dog did bite and the family also liked the bicycle.
Mary Ellaline Terriss dans son dog-cart: le chien mordait. La famille aimait aussi le vélo.
Last possessions
Mary Cora Urquhart or Cora Brown–Potter (1857-1936) was an American actress who found success in London.Formerly a member of The Four Hundred in New York, she was one of the first American society women to become a stage actress.Cora and her husband James Brown–Potter visited England in the summer of 1886. While attending a palace ball, she met the George Frederick Ernest Albert, Prince of Wales, who invited the couple to spend the weekend Sandringham House. James returned to the United States with their daughter Fifi, while Cora remained in England to pursue a career on stage. In the eyes of James and the major part of higher society the stage was not a serious profession for a lady of wealth. He did not approve of her decision and their marriage ended in 1900. Despite her flowing career in London's West End theatres and impressive roles in numerous plays – she has been touring three times round the world - , Cora was not successful in reviving the cash flow that belonged to her lifestyle at Bray Lodge, on the Fisheries Estate at Maidenhead. Beside driving an automobile, she liked to spend her time by driving a donkey and a coster cart or a pair of black Shetland mares in front of an American wicker phaeton. In 1905 Cora went bankrupt and nearly 300 lots, which included some theatrical properties, silver plate and antique furniture were brought up for auction. Three Shetland ponies and a foal had been included in the bill of sale. Two othershad been withhold by the owner. At this stage Cora was overcome by emotion, and tearfully explained that from all she had, she wished to keep them. There was no opposition by creditors, and the examination was concluded.
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Dernières possessions
Mary Cora Urquhart, connue sous le nom de Cora Brown-Potter (1857-1936), était une actrice américaine qui a trouvé le succès à Londres. Autrefois membre des Quatre Cents à New York, elle fut l'une des premières femmes de la haute société américaine à devenir actrice. Cora et son mari, James Brown-Potter, ont visité l'Angleterre à l'été 1886. Lors d'un bal au palais, elle rencontra George Frederick Ernest Albert, le prince de Galles, qui invita le couple à passer le week-end à Sandringham House. James retourna aux États-Unis avec leur fille Fifi, tandis que Cora resta en Angleterre pour poursuivre une carrière sur scène. Aux yeux de James et de la majeure partie de la haute société, le théâtre n'était pas une profession sérieuse pour une dame de son rang. Il n'approuvait pas sa décision, et leur mariage se termina en 1900. Malgré une carrière florissante dans les théâtres du West End de Londres et des rôles impressionnants dans de nombreuses pièces - elle a fait trois fois le tour du monde en tournée -, Cora n'a pas réussi à maintenir à flot la trésorerie nécessaire à son style de vie à Bray Lodge, sur le domaine des Fisheries à Maidenhead. En plus de conduire une automobile, elle aimait passer son temps à mener un âne et une charrette de type coster cart ou une paire de juments noires de Shetland devant un phaéton en osier américain. En 1905, Cora fit faillite et près de 300 lots, incluant quelques accessoires théâtraux, de l'argenterie et des meubles anciens furent mis aux enchères. Trois poneys Shetland et un poulain furent inclus dans la vente. Deux autres avaient été retenus par le propriétaire. À ce stade, Cora fut submergée par l'émotion et expliqua en larmes que de tout ce qu'elle possédait, elle souhaitait garder ces poneys. Il n'y eut aucune opposition de la part des créanciers, et l'accord fut conclu.
Cora Brown–Potter in better days.
Cora Brown-Potter dans ses meilleurs jours.
Cora Brown–Potter in her coster cart. ('The Tatler', 6 août 1902).
Cora Brown-Potter dans son coster cart. ('The Tatler', 6 août 1902).
Cora Brown–Potter in her American wicker phaeton.('The Tatler', 6 août 1902).
Cora Brown-Potter dans son phaéton américain en osier. ('The Tatler', 6 août 1902).
Cora Brown–Potter in her beloved Shetland herd. (from ‘The Tatler’, August 6, 1902).
Cora Brown-Potter avec son troupeau bien-aimé de Shetland. ('The Tatler', 6 août 1902).
Bounds of decency
Then there was the remarkable Lona Barrison (1871-1939), the oldest of the Barrison sisters,immigrants from Denmark who toured the United States and Europe as hit vaudeville performers. The five blond and curly-haired siblings were said to sing in high squeaky voices and dance with middling ability. In their most famous act they performed at the Chicago Exposition of 1893, the sisters would dance, raising their skirts slightly above their knees, and ask the audience, "Would you like to see my pussy?" When they had coaxed the audience into an enthusiastic response, they would raise up their skirts, revealing that each sister was wearing underwear of their own manufacture that had a live kitten secured over the crotch.And then there was Lona's finale number, which got the Barrison Sisters booted out of some venues. She rode a well-endowed white stallion onto the stage. Then, with only her tights between her and the horse, she sang in Frenchabout how exhilarated she felt with a good, strong steed between her legs.
A related incident occurred when Lona attempted to compete in the high school class at the National Horse Show at Madison Square in 1896. Officials went into a fluster when they saw that her horse was tacked with a regular saddle and Lona was wearing a frock coat over tights, the common undergarment of side-saddle habits. Her entry was rejected, but The Rider and Driver, the American horse magazine, was certain that horse show officials were not opposed to women riding astride, “provided that the bounds of decency were not transgressed.” Had she been willing to don a divided skirt, she would have appeared “modest enough,” and there would have been no problem, but Lona did not just wear any old tights. She wore ‘fleshlings,’ the flesh-coloured tights that were part of her striptease act at the Winter Garden Theater – an act she had perfected at the Folies Bergère in Paris.
Lona could have chosen from any number of classes at the National, but her horse, Maestoso, apparently governed her choice of the high school class. The horse may have been one of the first Lipizzans to come to America, and one of the Barrisons later claimed that the horse had been trained in the Spanish Riding School. Lona sued the NHSA for damages, but the suit and her attempt to ride in the horse show were seen as a publicity stunt and went nowhere.
After the sisters broke up in 1897, Lona achieved fame and recognition as equestrian in the vibrant entertainment scene of the renowned Folies Bergère music hall and cabaret in Paris. Lona still captivated audiences with her mesmerizing performances on horseback. Nothing has been written about her abilities as a whip, but her impresario in 1895 distributed a photograph of Lona in a spider phaeton, holding the reins with an attractive smile.
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Limites de la décence
Il y avait aussi la remarquable Lona Barrison (1871-1939), l'aînée des sœurs Barrison, immigrantes du Danemark qui ont parcouru les États-Unis et l'Europe en tant que vedettes de vaudeville. Les cinq sœurs blondes et bouclées chantaient avec des voix aiguës et dansaient avec une habileté moyenne. Dans leur spectacle le plus célèbre, présenté à l'Exposition de Chicago en 1893, les sœurs dansaient en soulevant légèrement leurs jupes au-dessus de leurs genoux, et demandaient au public, "Voulez-vous voir mon chaton ?" Lorsque le public répondait avec enthousiasme, elles soulevaient leurs jupes, révélant que chacune portait des sous-vêtements de leur propre fabrication avec un chaton vivant attaché à l'entrejambe. Et puis il y avait le numéro final de Lona, qui fit expulser les sœurs Barrison de certains lieux. Elle montait un étalon blanc bien doté sur la scène. Puis, avec seulement ses collants entre elle et le cheval, elle chantait en français à quel point elle se sentait exaltée avec un bon, fort étalon entre ses jambes.
Un incident similaire s'est produit lorsque Lona a tenté de participer à la classe de haute école au National Horse Show au Madison Square en 1896. Les responsables se sont affolés en voyant que son cheval était équipé d'une selle classique et que Lona portait une redingote par-dessus des collants, le sous-vêtement courant pour une selle d'amazone. Son entrée fut rejetée, mais "The Rider and Driver", le magazine équestre américain, était certain que les responsables du show n'étaient pas opposés à ce que les femmes montent à califourchon, « à condition que les limites de la décence ne soient pas transgressées. » Si elle avait accepté de porter une jupe pantalon, elle aurait semblé « suffisamment modeste », et il n'y aurait eu aucun problème, mais Lona ne portait pas n'importe quels collants. Elle portait des « fleshlings », des collants couleur chair qui faisaient partie de son numéro de strip-tease au Winter Garden Theater - un numéro qu'elle avait perfectionné au Folies Bergère à Paris.
Lona aurait pu choisir parmi plusieurs classes au National, mais son cheval, Maestoso, a apparemment orienté son choix de la classe de haute école. Le cheval était peut-être l'un des premiers Lipizzans à arriver en Amérique, et l'une des Barrison affirma plus tard que le cheval avait été formé à l'École espagnole de Vienne. Lona poursuivit la NHSA pour dommages, mais le procès et sa tentative de participer au show équestre furent vus comme un coup de publicité et n'aboutirent à rien.
Après la séparation des sœurs en 1897, Lona acquiert la célébrité et la reconnaissance en tant qu'écuyère sur la scène animée du célèbre music-hall et cabaret des Folies Bergères, à Paris, où elle captive le public par ses fascinantes prestations à cheval. Lona continuera encore à captiver le public avec ses performances envoûtantes à cheval. Rien n'a été écrit sur ses capacités en tant que meneuse, mais son imprésario en 1895 distribua une photographie de Lona dans un spider phaéton, tenant les rênes avec un sourire aguichant.
Lona Barrison at the Folies-Bergère, Paris, by Albert Guillaume. 1896.
Lona Barrison aux Folies-Bergère, Paris, par Albert Guillaume. 1896.
Lona in a spider phaeton, holding the reins with an attractive smile.
Lona dans un spider phaéton, tenant les rênes avec un sourire aguichant.
The fact that the actress Mary Studholme (1872-1930) posed in the doorway of a hansom cab is more indicative of social ascent than of a fondness for horses. By far, the most renowned pre-war actress with an exclusive private hansom cab was the Dutch dancer, courtesan, and spy Mata Hari.
Le fait que l'actrice Mary Studholme (1872-1930) ait posé dans l'entrée d'un hansom cab est plus révélateur de son ascension sociale que de son goût pour les chevaux. La danseuse, courtisane et espionne néerlandaise Mata Hari est de loin l'actrice la plus célèbre d'avant-guerre à avoir possédé un hamson cab personnel.
Also captured driving a spider phaeton in the surroundings of Paris was Fanny Heldy, the stage name of the Belgian lyrical soprano Marguerite Virginie Emma Clémentine Deceuninck (1888-1973). Heldy was one of the most celebrated opera singers between the two world wars. During World War I, she fled Belgium, first to England and then to France. In 1922, Fanny made an attempt to start as a jockey on the racecourse herself, but the French Société d'Encouragement did not admit female jockeys. Her love for horses remained limited to riding for her own pleasure, including carriage driving. In 1939, following her marriage to the manager of the fashion house Dior and thoroughbred breeder Marcel Boussac, she retired from the stage. She resided in Château De Mivoisin on an estate of 36 square kilometers, south of Paris. Her sole focus shifted to the breeding of racehorses.
Photographiée en train de conduire un spider phaéton dans les environs de Paris, Fanny Heldy, le nom de scène de la soprano lyrique belge Marguerite Virginie Emma Clémentine Deceuninck (1888-1973). Heldy était l'une des chanteuses d'opéra les plus célébrées entre les deux guerres mondiales. Pendant la Première Guerre mondiale, elle a fui la Belgique, d'abord vers l'Angleterre puis vers la France. En 1922, Fanny tenta de devenir jockey mais la Société française d'Encouragement n'admettait pas les femmes jockeys. Son amour pour les chevaux se limita à pratiquer l'équitation pour son propre plaisir, y compris l'attelage. En 1939, après son mariage avec le directeur de la maison de couture Dior et éleveur de pur-sang Marcel Boussac, elle se retira de la scène. Elle résida au Château De Mivoisin sur un domaine de 36 kilomètres carrés, au sud de Paris. Elle se consacre alors exclusivement à l'élevage de chevaux de course.
The French Maggy Sarragne (1923-2014) acted in movies as “The Sicilians” (1964), “Fernandel alsmodekoning” (1956) and “Toast of the Town” (1948). She was not renowned as an equestrian, but she took pleasure in having herself photographed with horses.
La Française Maggy Sarragne (1923-2014) a joué dans des films tels que « Les Siciliens » (1964), « Le couturier de ces dames" avec Fernandel (1956) et « Toast of the Town » (1948). Elle n'était pas réputée pour ses compétences équestres, mais elle aimait se faire photographier avec des chevaux.
As conspicuous as actresses could be while riding on horse back and parading in their carriages, their male counterparts are sometimes more discreet. Walter Henry Passmore (1867–1946) was an English singer and actor best known as the first successor to George Grossmith in the comic baritone roles in Gilbert and Sullivan operas with the D'Oyly Carte Opera Company. In an interview in The Sketch of July 4th 1900 he mentioned driving and cycling for being his chief amusements and a way to stay healthy. Two years later, he could share his preference for carriage driving with his second wife, Agnes Fraser, who, like him, had a penchant for the inhalation of fresh outdoor air through outdoor pursuits, in her case, riding, driving, and golfing. In a spontaneous photograph Walter appeared with one of their two daughters in the twenties, driving in a governess cart and a neat pony, possibly in the neighbourhood of their home in Tooting, South London.
Si les actrices peuvent se faire remarquer en montant à cheval et en paradant dans leurs attelages, leurs homologues masculins sont parfois plus discrets. Walter Henry Passmore (1867–1946) était un chanteur et acteur anglais surtout connu pour être le premier successeur de George Grossmith dans les rôles de baryton comique dans les opéras de Gilbert et Sullivan avec la D'Oyly Carte Opera Company. Dans un entretien dans "The Sketch" du 4 juillet 1900, il mentionnait que mener et faire du vélo étaient ses principaux divertissements et un moyen de rester en bonne santé. Deux ans plus tard, il pouvait partager sa passion de meneur avec sa deuxième épouse, Agnes Fraser, qui, comme lui, aimait respirer l'air frais par le biais de loisirs en plein air, dans son cas, l'équitation, l'attelage et le golf. Dans une photographie, Walter apparait avec l'une de leurs deux filles dans les années vingt, conduisant un governess cart attelé à un joli poney, probablement dans le quartier de leur domicile à Tooting, dans le sud de Londres.
Written by Mario Broekhuis, with photographs from the author’s archive
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Écrit par Mario Broekhuis, avec des photographies extraites des archives de l'auteur.