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Par figoli
Guide du Carrossier/ Voiture de commerce 8
La construction de voitures utilitaires, que ce soit les camions (voir article Guide du carrossier/camion 7 ), les voitures de locations diverses (Omnibus, Fiacres,...), les voitures de commerce, représente surement la plus grande part de l'industrie carrossière de la deuxième partie du 19° siècle et du début du 20°. En voici quelques exemplaires proposés par le "guide du carrossier" entre 1860 et 1863.
Voiture de commerce N° 57
(Extrait du guide du carrossier d'Octobre 1860)
Les commerçants excitent chaque jour l'émulation des constructeurs de voitures marchandes, par leur exigence de luxe, ajoutée à la nécéssité toujours impérieuse de commodité. Certains carrossiers à Paris, excellent dans ce genre, et entre autres M. Malen, qui parvient souvent, en réunissant ces deux éléments si opposés, l'élégance et la commodité, à donner à ces voitures un cachet original qui plait beaucoup.La voiture que nous publions aujourd'hui a été fabriquée dans ses ateliers de construction.
Voici les détails de sa peinture par M.Gastelier Peintre en équipages:
Fond imitation de la terre d'ombre naturelle, réchampi et filet noir. Cette peinture, composée par le mélange de brun Van-Dick, de noir d'ivoire, de vert olive feuille morte et du japon, est semblable à notre échantillon N°8, à l'exception que la teinte est beaucoup plus claire; ce que l'on obtient en employant le vert olive feuille morte en plus grande quantité.
Voiture de commerce N° 69
(Guide du carrossier de Décembre 1860)
Montée sur deux ressorts à pincettes devant et trois ressorts derrière, rond simple diamètre 600; armons en bois, embrassure à boulon, lisoir droit, caisse carrée siège simulé en forme de carrick..
Ce genre de voitures convient à beaucoup d'industries, surtout aux marchands de nouveautés, distillateurs,...
Voiture de commerce N° 95
(extrait du guide du carrossier 1862)
Caisse à sept glaces, dont trois chaque côté et une derrière; panneau guilloché dans la frise; thérese devant se fernant à l'aide d'un compas de capote intérieur. Cette voiture a beaucoup d'analogie avec les Omnibus, la seule différence est qu'il n'y a qu'une trés petite cave; que le devant est fermé comme un char à banc, et que la caisse ayant une cave trés basse se trouve plus élevée de la terre.
En place de bois guilloché on met le plus souvent sur la frise une inscription; du reste celà dépend de l'usage que l'on veut faire de cette voiture.
Voiture de commerce N° 97
(extrait guide du carrossier 1862)
La caisse de cette voiture est sans passage de roues, et offre pour cette raison une plus grande facilité pour le placement des marchandises; une petite lucarne sur les côtés de la caisse, derrière pour pouvoir donner, soit de l'air, soit du jour dans l'intérieur; porte derrière;marche-pied à une branche fixée sur le brancard.
Les dimensions du train de cette voiture sont calculées pour supporter une charge de 1200 kilos.
Voiture marchande N°106
(extrait du guide du carrossier de 1862)
Nous l'avons déjà dit précédemment, les constructeurs qui fabriquent la voiture marchande s'ingénuent non seulement à lui donner des proportions convenables pour l'usage spécial qu'elle est appelée à remplir, mais encore ils décorent l'extérieur avec recherche, parfois avec bon goût.
Le modèle que nous publions aujourd'hui d'une ornementation fort riche, a été construit par un fabriquant français pour la manufacture de tabac de la havane.
Le montage de cette voiture est à pincette devant et trois ressorts derrière; l'avant train est simple, avec armons en bois et trvaerse de support en fer.
Le musée de Compiègne possède dans sa collection une voiture de dentiste du même type..
Vous trouverez une série de gravures de camions, de fourgons, voitures de commerce dans l'album: Voitures-utilitaires (documents de la collection H.Baup)
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