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Par figoli
Les femmes-cochers
« J'aperçus l'ombre d'un cocher
Qui, tenant l’ombre d’une brosse,
Nettoyait l'ombre d'un carrosse. »
Charles Perrault
Seules les portes sont « cochères »…
Ces femmes qui menaient un fiacre dans les années 1900, personne ne les nommait ainsi !
Une comtesse ruinée, pour la petite histoire, termina ses jours ainsi, comme quoi savoir mener n’est pas superflu…
Ces femmes avaient des qualités que les cochers n’avaient pas.
On n’en vit jamais d’éprises de la dive bouteille, par exemple… ni agitant le fouet à tour de bras. Leurs voitures étaient propres et en bel état, ce qui n’était pas habituel en ces temps-là. Ni maigres à faire peur, ni malmenés, leurs chevaux n’agonisaient pas non plus dans les brancards comme c’était le cas, parfois, sous la férule de leurs collègues plus ventripotents que musclés.
Puis jamais on n’entendit raconter que, comme le firent quelques-uns de ces messieurs, l’une d’elles aurait dételé, abandonné son fiacre en pleine rue, et bradé le cheval à l’abattoir pour aller faire la bamboula !
Mais surtout, avec elles, on avait davantage de chances d’arriver à bon port sans verser, alors qu’avec certains cochers, il était sûrement plus prudent de se déplacer à pied.
Julie Wasselin
Attelage patrimoine vous propose cette série de représentations de femmes-cocher. En 1900, elles furent un des sujets phares de la carte postale parisienne
Ces nouvelles professionnelles n'échappèrent pas aux caricatures,
ni...à une certaine réputation, comme nous le savons, tout à fait injustifiée!
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