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vous avez dit..."Stud-book"?

 Vous avez dit …« stud-book » ?

 

« Il n’est plus besoin, à l’époque actuelle, de batailler en faveur de l’utilité des livres généalogiques. La cause a été entendue, elle est enfin gagnée. La victoire n’a pas été facile mais elle est complète et incontestée. C’est un progrès considérable, il est à la fois dans les idées et dans les faits. » Eugène Gayot, Les chevaux de trait français, 1887.

 

Stud-Book…Qui oserait aujourd’hui contester l’utilité d’un livre généalogique, outil si précieux à la connaissance et à la gestion raisonnée des effectifs (s’agissant, qui plus est, de faibles effectifs) ? Grand livre fondateur, somme des travaux opiniâtres de générations de sélectionneurs, référence entre toutes, cet état-civil raconte l’histoire de la race autant qu’il en dessine l’avenir. Il fut pourtant un temps, celui des origines, où l’établissement d’un tel registre appela bien des controverses.

 

Les chevaux (Percherons) de cette magnifique attelée illustrent parfaitement l’aboutissement d’un opiniâtre travail de sélection. Sans les stud-books, il aurait été impossible de parvenir à ces « races améliorées » dont la France peut toujours s’enorgueillir.

Les chevaux (Percherons) de cette magnifique attelée illustrent parfaitement l’aboutissement d’un opiniâtre travail de sélection. Sans les stud-books, il aurait été impossible de parvenir à ces « races améliorées » dont la France peut toujours s’enorgueillir.

La fièvre zootechnique

 

La fondation des premiers stud-books s’inscrit dans un contexte zootechnique dont il convient de rappeler quelques grands traits.

Dans les années 1830, la France entre dans un processus d’industrialisation qui bouleverse profondément et durablement ses modes traditionnels de production, transformant l’économie et la société, renversant au passage l’ordre prétendument immuable des campagnes. Avec l’urbanisation, de nouvelles problématiques alimentaires essentiellement liées à la distinction entre lieux de production et lieux de consommation dessinent une nouvelle géographie.

A des rythmes très différents selon les régions, l’agriculture entre alors dans une ère mécanique, chimique, administrative et comptable.

La conversion des médiocres terres céréalières en prairies artificielles et la mise à profit des anciennes jachères pour la culture de plantes fourragères constituent à elles seules une petite révolution.

 

Le bétail, ce revenu longtemps auxiliaire, ce complément forcé à la production des grains, devient maintenant une source de richesse à part entière, l’objet de spéculation, intégrant de fait le schéma général de spécialisation et d’amélioration des produits agricoles.

Au cœur du XIXème siècle, une nouvelle science, une véritable fièvre, s’empare des Sociétés départementales d’agriculture, des Pouvoirs publics et de la communauté scientifique : la zootechnie se substitue à l’ancestrale « économie du bétail ».

 

 « La multiplication et le perfectionnement des espèces domestiques » (selon les termes anciens) ont depuis toujours intéressé les agronomes mais jamais les passions ne se sont ainsi déchaînées autour de la représentation de l’hérédité, des procédés de sélection, de l’opportunité des croisements, du logement, du bon rationnement. La définition, la classification, « l’invention » des races, devient quasi obsessionnelle. Dans la structuration de l’enseignement agricole, la zootechnie s’affirme comme une discipline majeure.

 

L’élevage baigne alors dans une conjoncture globale particulièrement favorable à son épanouissement dans laquelle le développement des foires, des comices et des concours agricoles joue un rôle primordial.

 

Si les bovins et les ovins (les « animaux gras ») sont les premiers visés par ce nouvel engouement, les chevaux cristallisent bientôt les débats.

 

Est-il besoin de rappeler l’importance du cheval en ces temps industriels ? Depuis 1850, la traction animale vit son apogée : 3,5 millions chevaux sont employés à tous les transports publics et privés, à la ferme et en ville, du fonds des mines aux chemins de halage, des ports jusqu’au cœur des forêts, faisant vivre plus ou moins directement une trentaine de métiers …

 

Deux enjeux fondamentaux se nourrissent de l’omniprésence du cheval.  Le premier, économique, vient d’être esquisser, l’autre sociologique, se dessine dans une ré-appropriation des savoirs académiques anciens et l’affirmation de nouvelles cultures équines comme celle de l’attelage de prestige ou de travail et de l’équitation de loisir.

 

Bon sang ne saurait mentir…

 

Bercé d’anglomanie, l’aristocratie se passionne alors pour les lignes sèches du Pur-sang quand la bourgeoisie montante se retrouve dans les courbes du Demi-sang. Le cheval de trait, qui n’a encore pour lui que le nombre, reste un animal populaire, ordinaire …

Face à la perte de son monopole équestre, l’aristocratie se doit de retrouver une distinction. C’est par la preuve généalogique, une ascendance ancienne confortée par des alliances choisies, qu’elle veut légitimer son statut et sortir « son » cheval du commun.

 

C’est donc au Pur-sang qu’est dédié le premier stud-book français, d’abord établi sous la forme d’un registre matricule par une ordonnance royale de 1833 (1ère publication en 1838). Seuls les étalons et les juments de pure race anglaise ou arabe, de suffisamment longues et pures lignées, y sont admis avec leurs produits respectifs. De farouches gardiens, membres influents du Jockey Club, veillent ensuite sur ce « temple », brisant les tentatives d’établissement de tout nouveau stud-book comme celui, par exemple, du Bigourdan (cheval issu de l’ancienne jumenterie Navarrine améliorée par des étalons de pur-sang anglais et arabes) en 1851 ou de la famille anglo-normande en 1853 …

 

Le temps passant, les hommes également, les positions s’infléchissent. Pourtant, le principe du stud-book, sans être fondamentalement combattu entretient toujours un fond de perplexité ; l’éminent professeur Magne n’affirme t-il pas : « le livre généalogique n’ajoute rien au mérite des animaux qui y sont inscrits, il ne constitue pas la fixité des races mais en faisant connaitre l’ascendance des animaux, il facilite le choix des reproducteurs et peut, jusqu’à un certain point donner le moyen de l’établir » ?

 

Le commerce a ses raisons…

 

Il existe en France, vers 1870, une vingtaine de « races » (de familles) de chevaux de trait déclinées en une trentaine de « sous-races » (des variantes locales). Certaines présentent traditionnellement une belle homogénéité quand d’autres arborent des tournures aussi disparates que leurs origines sont composites.

 

Vers cette date, l’idée d’instaurer des livres généalogiques pour les espèces chevalines de trait - les plus réputées - prend de la consistance.

Pour différentes raisons structurelles, conjoncturelles et humaines, elle ne peut cependant aboutir, laissant cette branche de l’élevage aux « bons soins » de la routine et du profit immédiat. 

 

De nouvelles motivations, essentiellement commerciales, font toutefois bientôt la différence. Les exemples qui suivent en éclaireront le principe.

 

Le Trait Nivernais : un rendez-vous manqué

 

La Société d’agriculture de la Nièvre ouvre en 1880 le premier livre généalogique. Aux environs de Nevers, pays de forte tradition bovine, a émergé en moins d’une dizaine d’années un élevage chevalin dont la spécificité est le gigantisme des animaux et la robe noire. Cette création, voulue comme un second symbole de l’excellence agricole locale à côté des bœufs blancs « nivernais-charolais » (dotés d’un Herb-book depuis 1864) s’inscrit aussi dans une logique commerciale. Le cheval de trait Nivernais est l’œuvre d’un propriétaire terrien, agronome, figure politique départementale : le comte Charles de Bouillé. Son influence lui a permis de s’assurer le complet soutien intellectuel et financier de la Société départementale d’agriculture et du Conseil général. On importe du Perche les étalons appelés à faire souche. Des encouragements financiers supportent substantiellement quelques timides vocations que la promesse de marchés extérieurs lucratifs viennent conforter. La race est presque immédiatement décriée et son stud-book accablé. Jusqu’alors compris comme un moyen de gérer l’existant, le livre généalogique devient ici l’outil de fabrication d’une race artificielle créée pour satisfaire le commerce américain sur la base d’un Percheron expatrié et dénaturé (c’est surtout l’opinion des hommes du Perche qui ont bien volontiers vendu leurs plus gros chevaux au Département de la Nièvre !). Plusieurs hippologues, dont Eugène Gayot* s’insurgent de la méthode tandis que les Haras s’attachent à combattre, tous azimuts, à la fois : le principe même de l’émergence d’un nouveau berceau de race de gros trait, la robe noire (globalement discréditée) et, dans une certaine mesure, le succès de la sélection dans l’indigénat (ils prônent le croisement discontinu). 105 étalons, 111 juments sont inscrits sur la seconde publication en 1885. Trop loin des portes du grand commerce international (verrouillées par les Percherons du Perche), le puissant Nivernais poursuit alors son épopée dans les circuits interrégionaux, entre Berry, Beauce et Bassin Parisien malgré quelques notables percées sur le marché américains en 1901 et 1906 et un « voyage promotionnel » en 1911.

– On ne rappellera jamais assez quelle fut l’importance des achats américains. Le grand commerce transatlantique portait sur de grands chevaux, harmonieux et vifs, à la livrée sombre. Cet attelage d’une laiterie (de Chicago ?) est l’exception qui confirme la règle !

– On ne rappellera jamais assez quelle fut l’importance des achats américains. Le grand commerce transatlantique portait sur de grands chevaux, harmonieux et vifs, à la livrée sombre. Cet attelage d’une laiterie (de Chicago ?) est l’exception qui confirme la règle !

God bless America ! (Dieu bénisse l’Amérique » !)

 

C’est en 1883 qu’on donne à la Race Percheronne son Livre d’Or, le deuxième par ordre d’existence, le premier par ordre d’importance avec 2 800 chevaux inscrits au terme du second volume en 1885.

Le renom du cheval de la vallée de l’Huisne est tel dans ce dernier tiers du XIXème siècle qu’il parait bien incongru d’en vouloir limiter le commerce par de « simples inscriptions ». C’est sans compter la manne américaine !

Entre 1870 et 1883, 3 800 Percherons partent vers l’Illinois, l’Ohio, la Pennsylvanie. Une dizaine d’importateurs sont actifs vers 1870, une vingtaine en 1880, une cinquantaine 5 ans plus tard. Si, aux premiers temps (1840-1870), les Américains ont apprécié le modèle Postier (1,60 m pour moins de 700 kg), ils formulent vers 1880 le souhait d’acquérir des chevaux plus imposants, aptes à la traction des lourdes moissonneuses, des charrues polysocs qui investissent les grandes plaines. N’oublions pas l’intérêt qu’ils portent déjà aux colosses de l’espèce comme les Shires ou les Brabançons.

Ce désir s’accompagne d’une volonté de gérer plus rationnellement leur propre élevage. La nécessité d’établir des généalogies précises s’impose.

Dès 1876, une Association nationale des importateurs et des éleveurs de chevaux normands voit le jour, s’étant fixée comme objectif de tenir un registre d’identification. Y figurent indistinctement des Picards, des Boulonnais, des Cauchois, des Bretons et des Percherons, tous considérés comme Normands. Jouant de leur influence et de leur incontestable compétence, les grands importateurs (Mark W. Duhnam ** en tête) imposent en 1882 la scission et la création d’un stud-book scrupuleusement Percheron.

Cédant à pression, les éleveurs du Perche décident de labelliser leurs produits. La Société hippique percheronne de France (SHP) est fondée le 23 juin 1883. A côté des politiques locaux (plusieurs sont d’envergure nationale), les Américains sont bien présents lors des délibérations qui président à l’établissement des statuts. On ouvre un livre généalogique où seuls les chevaux (étalons et juments) ayant un caractère bien affirmé et une ascendance fiable peuvent être inscrits. Le berceau de la race est circonscrit à 45 cantons du Perche « historique » (49 en 1886). Le stud-book est fermé au titre des inscriptions initiales l’année suivante (sauf quelques cas exceptionnels), avant de l’être totalement le 31 décembre 1889.

 

Extrait du stud-book Percheron (photo J.L. Dugast)

Extrait du stud-book Percheron (photo J.L. Dugast)

Inscrit en lettres d’or… (photo J.L. Dugast)

Inscrit en lettres d’or… (photo J.L. Dugast)

De vives critiques condamnent d’emblée la précipitation, le relatif secret de l’initiative et l’étroitesse du territoire reconnu (dans la grande enquête agricole de 1862, les chevaux dits Percherons étaient majoritaires dans 64 départements…). Eugène Gayot (encore !) n’hésite pas à dire le premier volume « improvisé et bâclé » avant de revenir, dès la lecture du second tome, à de meilleures considérations… L’Administration des Haras condamne quant à elle (sans effet), des standards qui éloignent le Percheron de ses origines postières…

 

En Poitou

 

En 1884, les races mulassières ouvrent leur Livre des origines, expérimentant une troisième voie, expression mêlée de leur histoire et leur spécificité.

Au milieu du XIXème siècle, le paysan poitevin ne nourrit qu’une passion très modérée pour le cheval, lui préférant la gente bovine, mais le profit tiré de « l’industrie de la mulasse » justifie l’entretien d’un cheptel asin et chevalin. L’administration des Haras, toujours soucieuse de procurer à l’armée des chevaux de remonte, place en bas-Poitou des étalons Anglais, Normands et même ponctuellement quelques reproducteurs orientaux et Limousins. Mais l’attachement au type lourd (propre à faire les meilleures mules) reste bien ancré et l’initiative privée, notamment dans les Deux-Sèvres, amène des chevaux Picards, Cauchois, Bretons et Percherons. Une dizaine d’étalons du Boulonnais (de variété « Bourbourienne ») servent aussi les juments vers 1860-1867, assez significativement semble-t-il.

Deux populations vont ainsi bientôt se distinguer avec, d’une part, le cheval de demi-sang vendéen et, d’autre part, un élevage hétérogène de type « trait » allant du sud de la Vendée jusqu’aux confins de Ruffec (Charente) couvrant la pointe nord de la Charente-Inférieure (Charente-Maritime), la Gâtine, les plaines de Fontenay-le-Comte, Niort et le bocage Mellois.

Un grand débat anime la Société d’agriculture des Deux-Sèvres : faut-il continuer à « améliorer » ce cheval au risque de le dénaturer, ou le garder « intact » dans l’intérêt de la production mulassière ?

Du double constat d’une cacophonie de l’élevage et de l’essoufflement du commerce mulassier, nait le stud-book des races mulassières (21 étalons, 90 poulinières, 53 baudets, 23 ânesses inscrits au premier fascicule). 

(photo E. Rousseaux)

(photo E. Rousseaux)

L’objectif est prioritairement de fixer les meilleures lignées asines et chevalines. Etabli et tenu avec rigueur, il est probablement le stud-book le moins décrié de tous si ce n’est, dans son prolongement, par ses responsables eux-mêmes, désolés de la passivité des éleveurs et de l’absence de perspectives commerciales notamment sur le marché américain.

 

L’étalon mulassier poitevin tel qu’on le recherchait : Breton 1er né en 1898 (photographié à Paris en 1909)

L’étalon mulassier poitevin tel qu’on le recherchait : Breton 1er né en 1898 (photographié à Paris en 1909)

Cap au Nord

 

Le stud-book Boulonnais date de 1886. La région est depuis longtemps le centre d’une production chevaline considérable. Les poulains à peine sevrés sont traditionnellement dirigés vers la Picardie et la Normandie qui les élèvent et les éduquent et où les marchands viennent s’approvisionner. Mais à ce dernier stade bien peu de chevaux adultes portent encore le nom de leur pays d’origine… 

Attelage de chevaux Boulonnais (du type léger) appartenant Messieurs Paque et Meurant, épiciers en gros à Boulogne-sur-Mer photographié lors d’un concours.

Attelage de chevaux Boulonnais (du type léger) appartenant Messieurs Paque et Meurant, épiciers en gros à Boulogne-sur-Mer photographié lors d’un concours.

A Paris, par exemple, 10% des effectifs de la Compagnie Générale des Omnibus (qui totalise quelques 12 750 chevaux en 1880), sont des Boulonnais achetés en Seine Maritime mais tous sont enregistrés comme Cauchois. L’établissement d’un registre généalogique doit ici permettre aux éleveurs de recueillir le fruit de leur peine et aux étrangers de découvrir un cheptel d’une grande qualité trop souvent privée de sa véritable appellation. 

Dans sa déclinaison « trait », le Boulonnais était, au XIXème siècle, considéré comme LE cheval de roulage par excellence. Il n’acquit pourtant jamais la notoriété des Percherons, des Shires ou des Belges auprès de la clientèle étrangère.

Dans sa déclinaison « trait », le Boulonnais était, au XIXème siècle, considéré comme LE cheval de roulage par excellence. Il n’acquit pourtant jamais la notoriété des Percherons, des Shires ou des Belges auprès de la clientèle étrangère.

On retiendra, pour terminer, la fondation d’un livre énigmatique…dont on perd instantanément la trace ! Dans sa séance d’avril 1886, le Conseil d’administration de la Société des Agriculteurs de France décide de « la confection et de la publication d’un stud-book des chevaux de trait français ». La précision est d’emblée apportée que cette décision ne doit pas faire obstacle à la continuation des livres provinciaux ou spéciaux propres à « l’une quelconque des mères branches de la grande race française des chevaux de trait ». Pour conférer son autorité au stud-book, de la même façon qu’elles ont été instituées dans toutes les autres créations, une commission (sous la présidence de Gayot) est chargée de vérifier « l’authenticité des titres » ( ?) des animaux proposés à l’inscription, œuvrant surtout à exclure les croisements entre les espèces de trait et celles de sang ou de demi-sang.

De quelle volonté l’initiative procède-t-elle vraiment ?

Ce livre est-il inspirée par la Belgique qui ouvre cette même année un stud-book national unique mais où figure l’appartenance des chevaux inscrits à l’une des trois variétés reconnues : Flamande, Ardennaise et Brabançonne (dans ses 4 variétés confondues : Dendre, Hainault, Méhaigne, Condroz) ? Est-elle animée par la volonté de figer un état de l’élevage ? Est-elle enfin dictée par la crainte de voir se multiplier les livres généalogiques ou par l’espoir de maintenir la masse des chevaux de trait dans une sorte d’anonymat général ? L’histoire l’a en tout cas désapprouvé…en l’oubliant !

 

 

Etienne Petitclerc

 

* Eugène Gayot (1808 - 1891) a été directeur de Haras, dont Pompadour (où, dit-on, il créa l’Anglo-Arabe), inspecteur général des Haras nationaux, membre du Conseil général des Haras et de la Société nationale d’agriculture, conseiller honoraire de la Société des Agriculteurs de France. Son œuvre écrite est considérable et fournit aujourd’hui, par son érudition et son engagement, un matériau historique de premier ordre.

** Mark W. Dunham (1842-1899) fut le plus grand importateur de chevaux percherons des États-Unis. Il noua de solides amitiés avec plusieurs illustres familles d’éleveurs-étalonniers du Perche. Plus de 1 000 chevaux percherons ont foulé les 800 hectares de son exploitation Oaklawn Farm à Wayne (aujourd’hui dans la grande banlieue de Chicago). De 1872 à 1880, Mark Dunham importa plus de 300 étalons et 75 juments desquels naquirent 738 poulains entre 1872 à 1900. Oaklawn Farm était devenue une ferme modèle tant pour l'élevage que la culture. On y expérimentait les nouveaux matériels de la société Mac Cormick.

 

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C
Excellent article! Merci beaucoup pour ces précieuses informations ^^
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