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Par figoli
Le confinement nous a privé des concours et de ce fait d'un des plus grands jeux des paddocks et des carrières; celui d'apposer un regard critique sinon acerbe sur la relation entre les concurrents, leurs grooms et leurs chevaux.
Avec le retour des compétitions, le petit jeu du "Tel maître, tel cheval, tel groom" va rapidement refaire sa réapparition. Au cas où certains auraient, lors de cette longue période d'inaction, perdu de leur sagacité, je vous propose un petit cours de rattrapage en vous présentant comment les badauds et humoristes du XIX° jouaient alertement à ce petit jeu, en regardant les équipages remonter les Champs Elysées au retour des courses.
Cet amusement inspira, bien sûr, les caricaturistes du dernier quart du XIX° siècle dont, en 1876, ceux du journal "La vie parisienne". Ce journal s’intéressait à la vie théâtrale et culturelle et visait un public bourgeois à la recherche de soirées, de loisirs, de divertissements, ne boudant pas l'humour et la caricature.
Dès juin 1866, Jules Barbey d'Aurevilly souligna l'originalité de son contenu. "Mais enfin, si ce n'est pas exactement toute la vie parisienne que ce journal, c'en est une partie. C'en est la mousse, le pétillement, la surface, les petits vices, les élégances jusqu'aux extravagances, tout cela très animé d'esprit, très cinglant d'ironie,.."
Le journal a donc édité un article intitulé "Tel maître, tel cheval, tel domestique" s'inspirant des équipages remontant les Champs Elysées.
"Tel maître, tel cheval, tel domestique"
Ne doutons pas que ces textes seront une source d'inspiration à ce jeu des petits commentaires qui donne tant de piquant à nos concours d'attelage!!!
Patrick Magnaudeix
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