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Par figoli
Ils ne sont pas sur les quais de Seine, “ on “ ne les voit pas où si peu,
surtout quand “ on “ a décidé de fermer les yeux…
Ils dérangent pourtant, sur ce lopin de terre qu’ils squattent entre un hangar
et un lotissement de pavillons qui ne demande qu’à s’agrandir…
sans abri, entourés de quelques piquets, de ficelles cassées et de barbelés moribonds
derrière lesquels ils restent, par atavisme, tant l’obéissance est ancrée dans le cœur
de ces animaux dont une poussée du poitrail suffirait, pour aller dévorer
l’herbe maigre qui vegète au bord de la route, mais dont il ne subsiste
pas un brin dans ce qui leur tient lieu de pré.
Il étaient sept… quatre sont morts et de soif et de faim, sous un soleil de plomb,
dont un poulain qui a agonisé durant deux jours sans qu’aucune des institutions
alertées ne lève le petit doigt.
Un vétérinaire, certes, a consenti à se déplacer, mais il n’a pas daigné
descendre de voiture… peur d’un procès, bien sûr, parce que ces chevaux,
tout de même, appartiennent à quelqu’un… un “ être humain ”, sans doute.
Devant l’absence d’eau, par quarante degrés de température, cet homme censé
soulager la misère, s’esquive alors en expliquant qu’il y a bien dans le Sahara
des chevaux qui subsistent en ne buvant pas souvent…
“ Et vous, monsieur… “ ?
“ Lui ”, alors, a vidé ses poches, porté du fourrage et de l’eau et
rameuté ses connaissances…
Les trois survivants, après moult difficultés, enfin ont été saisis.
Trois âmes pures, il en existe, quoi qu’on en croit, se sont portées acquéreur…
Trois martyres vont sauver leur peau !
Mais combien vont mourir encore, ailleurs, de ces gens qui
vous soutiendront qu’ils “ aiment “ leurs chevaux ?
Julie Wasselin le 17. 09. 09
La maltraitance des chevaux est un problème qui doit remonter à la domestication même de cet animal.
C’est en Angleterre que furent initiés les premiers textes de protection animale. La loi du 25 Septembre 1791 prévoyait jusqu’à 6 mois de prison pour la maltraitance sur « bestiaux » ou « chiens de garde » d’autrui. La première société anglaise de protection animale fut créée en 1824 par R. Martin. Une société identique fut créée en France en 1839 par, entre autres, Mrs Larochefoucault et Laborde. La Société Protectrice des Animaux se structura définitivement en 1845 à l’initiative de Parisot de Cassel. L’un de ses membres, Delmas de Grammont, porta un long et difficile combat pour faire voter le 2 Juillet 1850 la première loi de protection animale en France « La loi Grammont ».
L’une des premières actions de la jeune SPA fut de diffuser le texte de la loi qui fut placardé sur tous les murs. Parallèlement elle mena de nombreuses actions visant la protection des chevaux :
-Formation des charretiers et cochers.
-Organisation de concours d’inventeurs sur différents thèmes ; par exemple, tout bêtement, trouver un type de musette ou le cheval ne risquait pas de s’étouffer.
- Démarches pour que la puissance publique intervienne sans l’autorisation du propriétaire en cas de mauvais état d’un cheval constaté sur la voie publique.
-Actions contre la vivisection et la coupe des oreilles et des queues.
-….
Mais, elle prit également une initiative qui va vous surprendre.
Les utilisateurs de chevaux les exploitaient souvent jusqu’au bout. Vu le coût d’un entretien correct, les chevaux incapables d’avancer étaient laissés mourants au bord de la route. Les équarisseurs les récupéraient alors dans la trop célèbre voiture dite « monte à regret ». La seule façon d’améliorer la condition de vie des chevaux était qu’ils puissent avoir une valeur marchande en fin de vie.
Courageusement la SPA appuya donc le développement de l’Hippophagie. L’ouverture des boucheries chevalines fut autorisée par l’ordonnance du 09 Juillet 1866. Cela peut nous paraître paradoxal mais la misère animale était profonde. Aussi profonde que la misère humaine des ouvriers qui purent ainsi manger de la viande.
Il faut bien penser que les personnes chargées des chevaux les faisaient malheureusement « bénéficier » malgré eux …de leur propre misère.
Ce n’est pas le cas aujourd’hui ou les propriétaires ont des chevaux pour le loisir ou le lucre. Ceux qui maltraitent ou n’entretiennent pas correctement leurs chevaux en sont encore moins excusables.
Nous pouvons tous être acteur de la protection de nos compagnons de route en soutenant l’action, de la SPA,
de la ligue Française (link) pour la protection du cheval, et de nombreuses autres associations dont vous trouverez la liste et la présentation sur ce
lien.(link )
En aidant ces associations nous pouvons tous aider les chevaux maltraités a retrouver un peu de mieux être .
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