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Par figoli
Diligences, mail-cochs,... par temps de neige.
Tableau de Foschi
Le quotidien du transport en saison hivernale n'est que très rarement représenté dans les peintures. De plus, ces peintures ne nous montrent souvent que des visions oniriques comme dans la description des campagnes napoléoniennes ou esthétiques comme dans ce tableau de Foschi. Nous retrouvons quelques gravures plus réalistes, en particulier sur les diligences, malle-postes, chez quelques peintres anglais; Alken, Dwight, Pollard,... Nous allons vous présenter ces tableaux en les accompagnant de quelques descriptions d'époque.
Prendre la diligence en plein hiver c'est d'abord résister au froid et, que l'on soit passager ou cocher, s'habiller en conséquence.
Détails d'un Tableau de C.C. Henderson
Il va de soi que, dans ces conditions, l'arrêt dans les relais était attendu avec impatience.
Les deux tableaux sont signés Wright
Mais il fallait reprendre la route avec toutes ses difficultés dont l'attente en pleine nature du passage de la diligence,
les accidents avec d'autres utilisateurs,
ou l'obligation de mettre pied à terre à la moindre côte.
Tableaux de Wright. Dans le deuxième, un paysan a attelé un cheval de renfort pour aider l'attelage.
Ne parlons pas de la souffrance des chevaux, aussi bien dans les côtes que dans les descentes.
"Dans l'Italie pittoresque, daté de 1850, M de Norvins spécifie que dans une descente dangereuse les chevaux avaient été remplacés par des boeufs. Huit guides locaux maintenaient l'équilibre de la voiture à l'aide de cordes."
Tableau d'Alken datant de 1836
James Pollard
Mais la seule traction dans une neige collante était déjà une souffrance pour chaque animal.
Alken 1836
Les accidents étaient nombreux
Mais, tout simplement, il est un moment où l'attelage ne peut plus avancer
Alken 1836
La voiture reste engluée dans la neige
Gravures signées Pollard. Dans le deuxième nous voyons un postillon partir à cheval pour aller chercher du secours.
Une des solutions était de sortir les roues et de transporter la voiture sur un traîneau comme l'indique cet extrait du "Journal d'un voyage de Genève à Paris en 1791"
"La caisse de la voiture avait été attachée sur un grand traîneau, d'autres traîneaux portaient les roues, les malles,...."
Une série de tableaux de Alken nous montre que, comme en cet hiver 1836, il ne restait plus qu'à abandonner la malle poste sur place et de trouver une solution pour mettre à l'abri chevaux et passagers.
Voyager dans ces temps anciens n'était donc pas une sinécure, même si nous ne pouvons nous empêcher d'en garder la poésie.
Fritz van der Venne
Images provenant collections de HB Paggen,
Figoli,...
Mais la neige était également source de plaisirs qu'ont retouvés nos amis hollandais ce 11 Février 2012
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