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Les différentes ambulances militaires hippomobiles.
On ne peut parler des ambulances militaires sans évoquer, même brièvement, l’histoire de l’aide aux blessés sur les champs de bataille.
Pour nombre de peuples de l'antiquité, l'exécution des blessés était chose courante. Pourtant, certains textes montrent l'intérêt que d'autres, égyptiens, grecs, romains, portaient aux combattants blessés.
On en retrouve des évocations déjà dans l,Iliade et l’Odyssée. Même s'il faut se montrer prudent sur la vérité historique de ces textes, ils semblent confirmer l'existence de techniques spécifiques de traitement des blessures de guerre, l'initiation des combattants aux premiers soins ou l'évacuation des blessés par leurs camarades de combat.
Cette représentation d’Achille pansant Patrocle montre, en sus de la solidarité des combattants, leur capacité technique à donner les premiers soins.
Les textes sur la "retraite des dix mille" montrent l’attention que les grecs portaient aux blessés. Ainsi le général Xénophon laissait-il, lors de la retraite, des médecins auprès des blessés intransportables et chargeait-il les soldats les plus forts de soutenir ou transporter leurs compagnons plus légèrement atteints..
Au fil des siècles, les romains, quant à eux, structurèrent une véritable organisation des services médicaux. Elle intégrait une véritable hiérarchie avec des médecins-chefs au niveau des légions, « medicus legionus », qui commandaient aux médecins des 10 cohortes, « medicus ordinarus ». Cette organisation intégrait des auxiliaires qui ne prenaient pas part aux combats. Ils ne s’occupaient que du transport et des soins aux blessés. Ces blessés étaient hébergés chez les habitants mais, dès la fin du i° siècle, on trouve des infirmeries dans la construction des camps romains. Les blessés étaient évacués à bras d'hommes ou avec les charriots de service (adaptés avec de la paille ) qui suivaient les unités.
Cette organisation semble avoir disparue avec la chute de l’empire romain. Si l’on attribue à Isabelle la catholique la création d’un premier hôpital militaire, le moyen âge ne semble pas avoir fait grand cas des soins aux blessés, hormis la présence de médecins auprès des rois et princes. L’exécution pure et simple des blessés était courante. Souvent, le seul secours venait des familles qui accompagnaient les combattants, comme ici à la bataille d’Hasting.
Encore faut-il nuancer l’efficacité d’une médecine empirique qui ne commencera à évoluer qu’avec les travaux d’Ambroise Paré et la création des premiers services ambulants de soin, majoritairement dédiés aux combattants de haut rang.
Sully structura l'organisation des secours en instaurant deux niveaux d'hopitaux militaires;
des hopitaux sédentaires où les victimes étaient soignées aprés les combats.
des hopitaux ambulatoires qui intervenaient directement en arrière des champs de bataille, à la fin des combats. Le transport des blessés était toujours pratiqué avec des moyens de fortune comme, entre autres, l'adaptation des charriots d'intendance.
Cette organisation des soins aux blessés et malades sera renforcée, en 1627, par Richelieu qui créera le service de l’intendance "chargé de la direction et de l’inspection du service des hôpitaux". Elle sera complétée par Louis XIV dans un édit de 1708 portant création d'offices de médecins chirurgiens à la suite des armées.
"Les services importants que nos troupes nous rendent nous engageant à veiller à leur conservation et soulagement dans leurs maladies et blessures, nous avons cru ne pouvoir le faire d'une manière plus avantageuse pour elles qu'en établissant pour toujours, à la suite de nos armées et dans nos hopitaux et nos places de guerre, des médecins généraux et particuliers, à titre d'office, qui aient les connaissances pour bien panser et médicamenter les officiers et soldats qui sont malades ou blessés"
A la veille de la Révolution, la France comptait soixante dix hôpitaux militaires fixes, dont 60 financés par le Roi, et des hopitaux ambulatoires (1 pour 20000 hommes) adjoints aux hôpitaux sédentaires. En 1788, pour une armée de 200 à 300000 hommes, il y avait comme personnel 510 chirurgiens et 130 apothicaires. Cependant, les pertes en hommes étaient importantes et relevaient moins de la bataille que de la piètre qualité des soins apportés aux blessés; gangrène, fièvres, épidémies comme le typhus,... Une des causes (malgré les avancées humanitaires et techniques de formation des mèdecins, apportées par le siècle des lumières) était toujours l'arrivée tardive des secours qui n'intervenaient qu'à la fin de la bataille.
Il faudra attendre la Révolution pour voir apparaître les premières expérimentations de soins rapides aux blessés.
L’organisation du traitement des blessés sur les lieux de combat et leur évacuation, vont véritablement se structurer lors des guerres de la révolution et de l’empire. Sous la première république, le chirurgien en chef des armées de Moselle, François Percy, experimenta un corps ambulant de chirurgiens militaires pour soigner les blessés sous le feu de l’ennemi. Il les fit accompagner de soldats d'élite chargés de relever les blessés et d'aider aux soins. Mais la transformation d'une expérimentation en l'organisation d'un corps d'infirmiers et brancardiers fut trés longue.
"En 1807, à Eylau, la détresse des blessés est incommensurable. Percy réclame à Napoléon, ému par le spectacle désolant du champ de bataille, la création d'un vrai corps d'infirmiers militaires.
Un premier " bataillon de soldats d'ambulance " verra le jour en Espagne, en 1808. Puis, un décret impérial du 13 avril 1809 créera un corps d'infirmiers militaires, formé de 10 compagnies composées de 125 hommes chacune et commandées par un centenier.
Cinq compagnies seront levées à Vienne, en septembre 1809, deux en Italie et trois en Espagne. Leur rôle consiste à enlever les blessés du champ de bataille, à les évacuer vers les hôpitaux de l'arrière, à les convoyer et à les défendre si cela devient nécessaire.
En 1813, ce corps d'infirmiers militaires est complété par un corps de brancardiers d'ambulance, les fameux despotats de Percy. Ces soldats, par groupe de 2, portent les éléments d'un brancard démonté. Chacun d'eux porte une traverse posée sur le sac, un montant muni à une extrémité d'un fer de lance et une demi-gaine en toile enroulée autour de la taille comme une ceinture.
Ces compagnies d'infirmiers seront, toutefois, peu nombreuses et ne rendront pas les services attendus, tant le recrutement de ces soldats sera le plus souvent douteux et inadapté et leur réputation d'honnêteté et de professionnalisme très contestable." -La santé aux armées de Jacques Sandeau"-
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Chirurgiens et infirmiers étaient transportés au coeur même des combats, sur des véhicules qui étaient des caissons de munition modifiés.
Cette voiture d’intervention rapide, attelé à quatre ou six chevaux, était précédée par le chirurgien major qui décidait du lieu d’intervention. Le caisson, nommé wurtz, renfermant les appareils et instruments chirurgicaux était conduit par deux postillons. Il transportait les infirmiers, les chirurgiens et, éventuellement, des blessés légers.
"La Wurtz de Percy est surtout un moyen rapide d'amener du personnel sanitaire en un point du champ de bataille pour commencer à panser les blessés avant de les évacuer vers l'ambulance (nom de l'hopital de campagne). C'est vers 1799, à l'armée du Rhin, que Percy utilise le Wurtz (saucisse en allemand). Il s'agit d'un petit caisson allongé, utilisé par l'artillerie pour le transport des munitions ; le dessus de celui-ci est couvert de cuir arrondi pour servir de siège aux aides majors et aux infirmiers à l'aller et aux blessés au retour. L'intérieur du caisson est rempli d'objets de pansement et de chirurgie ainsi que de brancards.
Le caisson attelé de six chevaux emmène à califourchon huit chirurgiens et/ou aides qui vont commencer à panser les blessés sur le champ de bataille et à les ramasser à l'aide de brancards contenus dans le caisson.
Cette ambulance, nécessitant beaucoup de chevaux, peu confortable pour le personnel sanitaire ou les blessés légers, ne permettra pas d'évacuer les blessés graves. Elle sera, de fait, peu utilisée et aura totalement disparu en 1810.." - -La santé aux armées de Jacques Sandeau"-
Voiture de Percy Les postillons ne sont pas militaires mais salariés des compagnies de transport comme la compagnie Breidt.(dessin E Lajoux.Attelages militaires)
Modèle plus léger "wurst" de l'armée napoléonnienne 1807 monté par un soldat du train.(dessin E Lajoux.Attelages militaires)
Ce type d’ambulance ne répondait donc pas véritablement au problème de l’évacuation des blessés.
En 1792, à la bataille de Spire, un jeune chirurgien dénommé Larrey, qui attendait la fin des combats pour pouvoir intervenir, observait à la lorgnette la rapidité d’intervention des équipages d'artillerie au coeur des combats. Cela lui donna l’idée de créer les ambulances volantes qui permettraient d’amener les secours au cœur des combats et de rapatrier les blessés. Il lui faudra attendre 1797 et sa participation avec Bonaparte à la bataille d’Italie pour voir son projet se réaliser. Il en sera félicité par Bonaparte « votre œuvre est une des plus hautes conceptions de notre siècle et suffira à elle seule à votre réputation. ». Cependant, face aux réticences des ordonnateurs et commissaires de guerre, ce premier service d'ambulancene se développera que très progressivement. L'ambulance volante de Larrey ne se généralisera vraiment qu'en 1812 et seule la garde de l'empereur en sera correctement dotée.
Deux types de voitures furent utilisés; la voiture légère à deux roues, montée généralement en poste à deux chevaux, et la voiture à quatre roues, destinée surtout aux pays de montagne, à la caisse plus longue que la précédente et attelée en poste à quatre chevaux.
La première transporte deux blessés couchés. Sur le plancher de la voiture se trouve un "matelas" rembourré de crins et monté sur rail, sur lequel le chirurgien peut panser le blessé. Sur les côtés intérieurs de la voiture, se trouvent des poches contenant du matériel chirurgical et des pansements.
La deuxième, montée sur un train à quatre roues, a une capacité de quatre blessés couchés sur deux niveaux ; elle est munie de portes coulissantes sur les côtés permettant de rentrer ou sortir facilement les blessés. Comme la voiture légère, elle est équipée, sur les côtés, de poches ou de compartiments contenant matériel et pansements.
Reconstitution infographique contemporaines dont la conformité aux véhicules d'origine est difficile à confirmer
Pendant la campagne d’Egypte, Larrey avait également développé un autre systéme d'évacuation des blessés en adoptant le sytème du cacolet aux chameaux. « Je fis construire cent paniers, deux par chameau, disposés en forme de berceau que l’animal portait de chaque côté de sa bosse, suspendus par des courroies élastiques au moyen d’une prolonge à bascule : ils pouvaient porter un blessé couché dans toute sa longueur »
Cette évacuation par ambulance ne fut donc opérationelle que partiellement et trés tardivement. Elle ne donna que des résultats limités et les batailles de l'empire provoquèrent une véritable hécatombe. Les travaux réalisés, en 1972, par Jacques Houdaille dans "Pertes de l'armée de terre sous l'empire, Persée", à partir des relevés de matricule, montrent que trois fois plus de soldats sont morts dans les hopitaux qu' au combat.
Il faut remarquer que, au delà de la rapidité des secours, l'état des hopitaux de campagne (nommés ambulances d'où le nom ambulance donné aux véhicules y amenant les blessés) et les moyens médicaux de l'époque participaient pour beaucoup à cette piètre efficacité des soins. Vous vous en convaincrez en regardant ce tableau et cette trousse de chirurgie, conservés au musée de la maison natale de Larrey.
Cette situation va perdurer pendant les guerres du XIX° siècle et va interpeller, de plus en plus, l'opinion publique. Aprés avoir lu les comptes rendus de la bataille de Solferino, deux suisses, Gustave Moynier et H Dunant, prennent l'initiative de créer en 1863 une association humanitaire d'aide aux blessés; "la Croix Rouge".
Elle est à l'initiative, le 22 août 1864, de la signature, par 12 états, de la convention de Genève, point de départ fulgurant du droit humanitaire international. Un des éléments de ce droit est la protection des blessés et des lieux, personnel, véhicules,... participant aux soins à ces blessés. Cette protection sera symbolisée par une croix rouge sur fond blanc que l'on voit apparaître sous forme de drapeau ou en peinture sur les ambulances.
Si le développement du droit humanitaire n'est sur le terrain que cahotiquement mis en place, comme durant la guerre franco-prussienne de 1870 ou la guerre russo-turque de 1877, il participe largement à l'organisation et à l'amélioration des soins aux blessés.
Départ de Paris, en 1870, d'un convoi de la Croix Rouge et, lors du conflit russo-turque, des ambulances amenant des blessés à l'hôpital de campagne (Coll Figoli)
La question de l'évacuation et du transport des blessés devient un point central. Comme vous pouvez le constater dans les deux voitures ci-dessous, datant de 1865 et 1870, les ambulances, par leur suspension et leurs améliorations techniques, n'ont plus rien à voir avec les voitures de Larrey et les charriots bachés de la moitié du XIX°.
Cette recherche est si avancée que, dans l'armée française, les véhicules imaginés en 1874 seront utilisés jusqu'en 1917. D'autres modèles, imaginés en 1889, seront présents dans nos armées jusqu'à la veille de la 2° guerre mondiale.
Nous allons donc maintenant vous présenter, par ordre chronoloqidue de leur création, les différents modèles de véhicules de santé utilisés dans l'armée française, du lendemain du second empire à la première guerre mondiale.
Les photos utlisées sont extraites de "Matériel de l'artillerie et des équipages militaires. 1877" / Photographies par V. Roger (Document Gallica/Bnf) .
Ls plans et descriptions proviennent du fascicule "Equipages militaires. Nomenclature et renseignements concernants les voitures des équipages militaires et le harnachement" /ministère des armées 1817 (collection Figoli)
Modèle à deux roues de 1874.
Présentation de la voiture
Les brancards sont introduits dans la voiture en faisant reposer la partie antérieure sur des charriots de brancards, munis de galets, de guides et de chaines de rappel.
Les brancard reposent, vers le bout postérieur, sur 8 crochets (fer) suspendus par huit courroies.
La couverture est en bois; elle est formée d'un dessus de cabriolet placé au dessus du siège et d'un dessus de pavillon situé à l'arrière. Les montants sont prolongés jusqu'aux ridelles de cabriolet et de pavillon.
Les côtés, le devant et le derrière sont garnis de rideaux en toile chinée qui préservent les blessés des intempéries.
Le dessus de pavillon est surmonté d'une galerie en fer destinée à recevoir quatre brancards d'ambulance, les effets et les armes des blessés. Une faîtière en bois donne à la bâche une inclinaison qui facilite l'écoulement des eaux.
La petite voiture pour blessés, Modèle 1874, est munie d'une bâche, d'une paire de traits de rechange, d'une échelle articulée et d'une lanterne des équipages militaires.
Voici la description de ce modèle aprés sa modification, en 1889.
Modèle à quatre roues 1874.
L'album photos de V Rogier nous présente également d'autres véhicules utilisés dans les services de santé et qui servaient au transport du materiel chirrurgical, de la pharmacie, mais ausssi des services administratifs des unités de santé.
Le soin aux chevaux étaient également pris en compte dans l'armée française qui était dotée de voitures de soins vétérinaires mais également, certes en petit nombre, d'ambulances pour chevaux.
De nouveaux modèles d'ambulances sont créés en 1889.
Modèle d'ambulance 2 roues 1889.
Modèle 4 roues 1889
Les blessés n'étaient pas toujours accessibles directement par les ambulances. Ils étaient alors transportés à l'aide de brancards qui pouvaient être installés sur des brouettes pour les longues distances. Des camions adaptés étaient dédiés au transport de ces brouettes démontables.
Brouettes porte brancards.
Certains modèles de brouettes étaient adaptés pour servir d'ambulance légère en montagne.
L'armée développa également un moyen d'évacuation déjà utilisé par Larrey, le cacolet.
Cacolet
Utilisé sur des animaux de bât; chevaux et mules, ce harnachement permettait de porter des blessés couchés ou assis,suivant les besoins.
différents modèles armée française.
Les services de santé aux armées utilisèrent d' autres types de véhicules destinés au transport des matériels et équipements necéssaires aux unités de soins.
Voiture médicale régimentaire 2 roues 1888.
Voiture médicale régimentaire 4 roues.1891
Les modalités d'attelage de ces véhicules dépendaient de leur utilisation. Sur le front, elles étaient plutôt menées "en poste" par des équipages d'artillerie à deux, quatre, six huit ...voire dix chevaux si nécessaire.
Pour l'évacuation des blessés des hopitaux de campagne vers les lignes arrières, elles étaient menées en guides et attelées à un ou deux chevaux. Face à l'état des routes, ces attelages pouvaient être renforcés.
Voici des albums présentant des types d'ambulances alliées en 1914-1918 et, en suivant, un album des ambulances allemandes.
ALBUM. Ambulances des différentes armées alliées lors de la guerre 1914-1918
Évacuation blessés par une ambulance anglaise (extraits d'un film documentaire de 19818)
Ambulances allemandes lors de la guerre 1914-1918
Les modes d'évacuation vont évoluer pendant la guerre 1914-1918 et privilégier d'autres moyens de transport plus confortables et rapides comme nous pouvons le voir dans cette gravure du Larousse de 1920. Nous y trouvons différents types de brancards ;pliant, ordinaire, brouette,... des cacolets, mais aussi des motos side-car, des évacuations organisées par des trains, péniches, avions et bien sur par des ambulances motorisées.
Cette modernisation des ambulances s'intègrera dans une réorganisation des soins. Suite au rapport d'Auguste Regaud, les hopitaux de campagne passeront de "gare de triage" des blessés à de véritables unités de soins.
De nouvelles techniques seront mises en place avec leurs véhicules de transport spécifiques comme les ambulances de radiologie dites "Les petites Curie" du nom de leur initiatrice Marie Curie.
D'autres pays continuent la fabrication de véhicules hippomobiles dont voici quelques exemplaires réalisés par le fabriquant Schustala
Bien qu'ils furent peu nombreux, quelques véhicules de santé hippomobiles furent encore utilisés lors de la seconde guerre mondiale comme le montre cette photo de 1945.
L'utilisation d'un véhicule militaire à traction animale, spécialisé dans les secours aux blessés, aura donc tout au plus duré une centaine d'années. Correspondant à l'arrivée des guerres modernes et de leurs massacres de masse, l'ambulance à cheval aura été l'espoir, en une période aussi courte, de centaines de milliers de blessés des champs de batailles du I° empire à ceux de 1914-1918.
Texte:
Patrick Magnaudeix
Documentation:
"Matériel de l'artillerie et des équipages militaires. 1877" / Photographies par V. Roger (Source: Gallica/Bnf) .
"Pertes de l'armée de terre sous l'empire"Jacques Houdaille ( Source: Persée)
"La santé aux armées" Jacque Sandeau (Source:Napoléon.org)
"Les ambulances et les ambulanciers à travers les siècles" HA Wauthoz (Source:Gallica/Bnf)
"Nomenclature concernant les voitures des équipages militaires et le harnachement fascicule 2" (Source collection Patrick Magnaudeix)
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Photos
Opus cités et collections; Ferner, Mantieux, Figoli, courtoisie.
Les carrossiers inventeront de nombreux modèles, comme la maison Grill Ainé à Poitiers qui proposait ce modèle de seulement 140 kg attelé à un cheval.
Compléments à l'article
Nous remercions les amis d'attelage patrimoine.com, qui aprés la lecture de cet article nous ont fourni différents documents complémentaires; plan, photos, ....sur les ambulances russes, finlandaises,...
Ambulance à Helsinki 1911 et reconstitution d'une autre ambulance finlandaise(document Jenni Manthynen)
D'origine militaire les ambulances seront utilisées plus tardivement pour des utilisations civiles.
Elles seront conçues sur des modèles s'inspirant des ambulances miltaires;
D'origine militaire, les ambulances se généraliseront que très tardivement en France dans une utilisation civile: à partir de 1888
ou en modifiant des voitures plus conventionnelles; coupés, berlines,...
En Angleterre et aux Etats Unis, les ambulances civiles furent utilisées plus précocement, souvent en adaptant des voitures classiques comme des omnibus et, ici, un coupé .