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Pays Bas; symposium Berline de gala
dans un cadre royal.
Nous avons reçu le compte rendu du symposium "Berline de gala" tenu, le 26/01/2017, au palais royal Het Loo aux °Pays Bas. Ce document (accompagné de photos des voitures exposées) nous a été communiqué par Monsieur Heeren. Nous vous en proposons une synthèse en français suivie de sa version intégrale en néerlandais.
Le jeudi 26 janvier 2017, s’est déroulé au Pays Bas le Symposium "Berline de gala", dans la salle Koningin Wilhelmina, où une centaine d'invités ont été accueillis, le matin, par le directeur du palais de Loo, M Michel van Maarseveen.
Pour cette occasion, les voitures prêtées par le département des écuries royales furent exposées, parmi lesquelles la très remarquable Berline de gala à glaces datant de 1836, commandée par le Roi Willem 1°, (offerte en prêt et transformée en 1967).
Le président de la séance est M Tonko Grever (historien d’art/ conservateur du musée Van Loon à Amsterdam).
Il y a cinq ans, la Fondation Koetshuis est devenu partie intégrante du musée Van Loon.
Ce 5° anniversaire est l'occasion idéale pour mettre en valeur la plus belle pièce de la collection Van Loon; la Berline de gala à glaces.
Il reste très peu d’endroits aux Pays-Bas, où-l-on peut encore admirer une Berline de gala : Musée Van Loon, Palais Het Loo, Château Twickel et Borg en Rijtuigmuseum (musée national des carosses) Nienoord, à Leek.
Voici les différentes interventions de ce symposium.
Geert Pruiksma,
directeur du Borg et Rijtuigmuseum Nienoord
Il décrit la constitution d'une collection de voitures hippomobiles.
Le musée possède environ 20.000 objets et on y trouve la Berline officielle des reines prusses.
En 1950 a été fondée (entre autres par M Ter Maten) : la « Compagnie tot instandhouding van het oude gerij » (compagnie pour la sauvegarde des anciens harnachements), appelée aujourd’hui : « Vrienden van het rijtuig » (Amis de la voiture hippomobile).
Un des achats les plus importants de M Ter Maten a été la Berline de gala de Van Loon, une des dernières grandes voitures construites aux Pays Bas (1903). En 1957 a été créée la "Stichting Paard en Karos" (Fondation cheval et carrosse).
Durant les premières années, le musée Nienoord était fermé l’hiver et servait principalement d’atelier de restauration.
Le musée possède également la voiture connue comme la plus ancienne (1817) du roi Willem I.
Dans la collection, on trouve un objet très curieux, le plus ancien; le carrosse traîneau, baroque, sans roues, datant d’environ 1700.
Depuis sa création, le musée a acquis une grande collection de voitures hippomobiles (env 250) plus les accessoires s’y référant.
Rob Bloemendaal
conservateur du Château Twickel,
Il relate l’histoire de la Berline de gala du château Twickel (à Delden dans la région de Twente).
Twickel est un domaine « vivant » (pas un musée) de 4000 hectares. Les écuries, qui ont été re-construites en 1892, abritent environ 20 voitures, toutes en état de rouler.
Cette collection peut se visiter, entre autre, à l’occasion de la Journée du patrimoine.
La collection possède une très belle berline de 1857 (française?) très bien conservée.
La plus vieille Berline de gala connue, datant de 1820 et construite en France ou en Belgique, vient de Ruurlo et est actuellement en cours de restauration (depuis 2 ans) par la Maison Stolk de Balkbrug.
La voiture a été offerte, en 1961, à la « Stichting Paard en Karos » par la famille Van Heeckeren van Kell (Château Ruurlo).
La troisième épouse du Comte de Wassenaar Obdam était baronne van Heeckeren van Kell.
La Berline de gala (décrite après 1847 en tant que "carrosse d’église") présente donc des monogrammes de comte et aussi de baron.
Sur le siège de cocher, on peut voir un fleuron de comte.
La voiture avait, apparemment, un siège de cocher de gala et de voyage.
{La comtesse van Wassenaar Obdam et sa fille ont fait le voyage depuis Twickel , en passant par Breda et Bruxelles, jusqu’à Saint Petersbourg (dans la suite de Anna Paulowna-Romanov).}
La voiture a beaucoup souffert durant la deuxième guerre mondiale.
Il sera possible d’admirer cette berline, restaurée par la Maison Stolk, de juin en septembre 2017, dans l’Orangeraie de Twickel.
Olivier Mertens,
expert héraldique.
Il donne des précisions sur les blasons héraldiques des voitures hippomobiles.
Les armoiries de famille entrent dans la culture européenne à partir du 12e siècle.
Les couleurs de la voiture réfèrent aux armoiries du propriétaire.
Le carrosse de Napoléon était bleu foncé avec des appositions dorées des armoiries impériales (aigle doré sur fond bleu) sur les portières.
La Berline de gala de la famille Van Loon a les couleurs jaune et noir avec ses armoiries sur les portières. La couleur argent peut se voir sur les montures et les boutons des livrées sont également couleur argent.
Les couleurs de la famille Van Aldenburg Bentinck sont bleu foncé et blanc/argent.
La famille Van Heeckeren aborde les couleurs or et rouge.
A côté des familles nobles, les familles non-nobles (patriciennes néerlandaises) faisaient également poser des armoiries sur leurs voitures comme, par exemple, Johan Frederik Hofman, maire de Rotterdam, avec les couleurs rouge et blanc-argent.
Monsieur Te Slaa.
Il décrit la Berline de gala du point de vue histoire de l'art.
Quel est le rôle d’un carrosse dans l’histoire de l'art?
Peut-on parler d’un objet d’art en parlant d’une voiture hippomobile ?
Au 16e siècle, en Italie, les voitures commencèrent à jouer un rôle de prestige.
Les voitures de Louis XIV servaient de salle du trône sur roues.
La conception de la voiture était très étudiée pour savoir, par exemple, quelle symbolique devait être présente. Sur les tableaux, on se faisait peindre à côté de sa voiture prestigieuse.
La famille De Graaf (17e siècle) se fit représenter avec un carrosse très somptueux.
Pour les grandes familles d’Amsterdam, un carrosse était une pièce d’apparat.
Au 19e siècle, quand la technique et le confort devinrent très importants, l’art décoratif y perdit.
Pour la commande du Carrosse d’or, on chercha le summum de la technique et de l’art décoratif.
A travers les années, la voiture est devenue d’un objet d’apparat un objet utilitaire.
Le colonel Bert Wassenaar,
Maître d’écurie du roi.
Après la pause café, M Wassenaar fait un exposé sur les Berlines de gala des Écuries Royales (Koninklijk Staldepartement).
Les Écuries Royales ont été fondées, en 1815, à l’arrivée du Roi Willem I (Guillaume Ier). La collection débute donc en cette année.
Les voitures sont répertoriées dans le département Kroongoederen (affaires de la Couronne). La collection comporte env 70 voitures ( de gala, de chasse, de ville), des voitures particulières et des traîneaux.
La voiture la plus connue est le Carrosse d’or (carrossiers Maison Spijker-Frères,1898). Elle est reconnue comme une berline. De nos jours, la famille royale utilise le Carrosse à glaces, car le Carrosse d’or est en cours de restauration.
Il reste 5 berlines de gala utilisées encore aujourd'hui à la cour :
La Berline de gala à glaces (1836 ?), construite à Londres par la Maison Pierce&Co (?), 3 berlines de gala (autour de 1839) construites à Amsterdam par la Maison Visseren et une berline de gala de 1855, construite à La Haye.
Les Ecuries Royales possèdent aussi 3 coupés de gala (entre autres par la Maison Hermans de La Haye).
La plupart des voitures sont des voitures de voyages et utilitaires (sobres à l’extérieur et dans la couleur familiale, bleu de Nassau). La berline était très confortable car elle avait une bonne suspension.
Les berlines de gala étaient décorées avec de magnifiques couronnes en or.
Les armoiries étaient posées sur le siège du cocher de gala rouge-boeuf. Pour les galas, les habits des cochers sont également rouges avec des galons dorés au lieu de bleus (couleur de la famille).
Les armoiries de 1907 sont adaptées : les lions se font face. Avant 1907, les lions regardaient vers l’avant (voir les lions sur le siège de cocher (photo)).
La Berline de gala est également utilisée pour transporter le nouvel ambassadeur au Palais Noordeinde pour la présentation de ses lettres de créances.
Les berlines servent aussi pour les mariages royaux et les enterrements officiels.
Madame Stolk
Elle présente son activité de restauratrice.
Le métier de restaurateur ne s’apprend pas à l’école.
M Stolk a fait son apprentissage, il y a 40 ans, chez le dernier carrossier et constructeur de voitures hippomobiles des Pays Bas : Jan van Peet, à Meerkerk (firme qui existait depuis 1600).
On connaît l’expression de la publicité de la bière Grolsch: Vakmanschap is Meesterschap (Quand on est expert en son métier on le maîtrise).
L’entreprise a acquis les connaissances nécessaires, avec des hauts et des bas.
On obtient ces connaissances à force d’étudier les vieux livres, documents, iconographies et en observant des voitures hippomobiles conservées dans leur état d'origine.
Dans la data-base, on trouve tous les détails et photos d’environ 1000 voitures.
Une maison de restauration doit savoir maîtriser de nombreuses techniques. La restauration se fait en préservant, le plus possible, les parties authentiques d’origine.
Toute restauration ne se réalise donc qu'après une étude approfondie et documentée.
Klaas Conijn
Conservateur du Château Middachten
Il donne des explications sur les Maisons de maître, leurs remises, voitures et harnachements.
Aux Pays Bas, on a conservé environ 1000 voitures qui sont utilisées, partiellement, dans les loisirs et les sports d’attelage.
Il y a une autre catégorie de voitures, celle des voitures exposées dans les musées.
Les voitures hippomobiles font partie de l’histoire de la mobilité, de l'innovation et de la culture.
La famille Van Loon utilisa sa "koetshuis" (remise) jusqu’à la 2e guerre mondiale.
Le Château « De Haar », à Haarzuilens, possède un bel ensemble d’écuries avec voitures hippomobiles et une espace pour 24 chevaux.
Grâce au musée Nienoord et la fondation « Paard en Karos », les voitures ont pu être conservées.
Au Château Maarsbergen de la famille De Beaufort, on trouve toujours les voitures qui datent des années 1890.
Ainsi qu’au Château Middachten de la famille Bentinck, où l-on a pu garder les voitures et les objets s’y référant (par exemple des livrées de couleur bleu avec argent).
Il n’y a que 5 « Maisons » qui possèdent encore voitures, harnais, tenues et livrées dans leurs remises : Les Ecuries royales, la Fondation Château Twickel, le Château Middachten, le musée Van Loon et le Château Maarsbergen.
M Coppes
conservateur de la photographie et des écuries du Palais Het Loo.
Sur une des premières photographies, aux alentours de 1907, on voit des chevaux attelés à une calèche ouverte, sur le Dam, avec, à l’intérieur, la reine Wilhelmina accompagnée par l’empereur allemand Wilhelm.
La photo fixe la scène avec exactitude, alors qu’une peinture ou dessin peut modifier ou adapter des détails.
Mais le photographe peut changer son angle de prise de vue pour prendre une photo différente. Dans les premières années de la photographie, les techniques étaient encore restreintes. Par exemple, on ne pouvait pas encore photographier des sujets en mouvement avec une faible lumière.
On réalisait alors des photo-montages en insérant des parties dessinées.
A la fin de ce symposium très intéressant, tous les participants ont partagé un repas-lunch et ont pu visiter les Ecuries royales et voir les berlines de gala et autres voitures.
Texte original en néerlandais
Symposium Gala-berline in Nederland
in een Koninklijke omgeving
Op donderdag 26 januari 2017 werd in de Koningin Wilhelminazaal het symposium Gala-berline in Nederland gehouden.
Vanaf 10.00 uur waren de belangstellenden , ruim 100 personen, welkom en werden zij ontvangen in de Witte Foyer met een kop koffie of thee.
Om 10.20 uur werden de gasten welkom geheten door dhr. Michel van Maarseveen, directeur van Paleis het Loo.
Voor deze gelegenheid waren de rijtuigen ( in bruikleen van het Koninklijk staldepartement ) in een museum opstelling geplaatst .
Zeer speciaal was de Gala-glas berline uit 1836, besteld door koning Willem I. (in bruikleen gekregen)( omgebouwd in 1967)( foto … ).
De dagvoorzitter is de heer drs. Tonko Grever (kunsthistoricus/ conservator van museum Van Loon in Amsterdam).
Vijf jaar geleden is Stichting Koetshuis onderdeel geworden van Museum Van Loon .
Dit jubileum (5 jaar) is de reden het pronkstuk , de Gala-berline ,van de verzameling Van Loon te tonen.
Er zijn maar weinig plekken in Nederland waar nog een Gala-berline te bewonderen zijn: Museum Van Loon, Paleis Het Loo, Kasteel Twickel, Borg en Rijtuigmuseum Nienoord bij Leek.
Geert Pruiksma, directeur Borg en Rijtuigmuseum Nienoord, vertelt over het verzamelen van rijtuigen.
Het museum bezit ruim 20.000 objecten.
De Statie-berline van de Pruissische koningen is een van de rijtuigen.
In 1950 is “In ‘t Gemeste Schaap” ( o.a. door eigenaar de heer Ter Maten), de
“Compagnie tot instandhouding van het oude gerij” opgericht.
Tegenwoordig “Vrienden van het rijtuig” geheten.
Een van de heer Ter Maten belangrijkste aankopen was de Gala-berline van Van Loon .
Een van de laatste grote rijtuigen die gebouwd in Nederland ( 1903).
In 1957 is de Stichting “Paard en Karos” opgericht.
In de eerste jaren was het museum Nienoord in de winter gesloten en was het een restauratie-werkplaats.
Het museum bezit ook het oudst bekende rijtuig uit Nederland (1817) van koning Willem I.
Een heel wonderlijk object ( het oudste object) in de collectie is de barokke sleepkoets , zonder wielen, van rond 1700.
Door de jaren heen heeft het museum een grote collectie rijtuigen ( ongeveer 250) en bijbehorende zaken en modellen verworven.
De heer Rob Bloemendal , Conservator Kasteel Twickel , vervolgt het symposium met zijn verhaal over de Gala-berline van Kasteel Twickel ( Delden in Twente).
Twickel is een “levend “ Landgoed ( geen museum ) van 4000 hectare.
Het stallencomplex is herbouwd in 1892 bevat ongeveer 20, nog rijdende, rijtuigen.
O.a. met “Open monumentendag” is de collectie te bezichtigen.
De verzameling bevat een zeer fraai bewaarde berline uit 1857 ( frans ?).
Komende zomer komt daar nog een “Semi Statie Berline” bij.
De oudst bekende Gala-berline ( uit 1820) . Gemaakt in Frankrijk of België,
afkomstig uit Ruurlo, wordt momenteel gerestaureerd ( sinds 2 jaar ) door de firma Stolk uit Balkbrug. Het rijtuig is door familie Van Heeckeren van Kell (Kasteel Ruurlo) in 1961 geschonken aan “Stichting Paard en Karos”.
De derde vrouw van Graaf van Wassenaar Obdam was getrouwd met baronesse van Heeckeren van Kell.
De gala-berline ( wordt vanaf 1847 beschreven als “kerkkoets”) heeft zowel grafelijke als baronale kenmerken.
Op de bok zien we een grafelijke fleuron .
Het rijtuig had waarschijnlijk een gala- en een reisbok.
[Gravin van Wassenaar Obdam en haar dochter zijn helemaal van Twickel , via Breda en Brussel , naar Sint Petersburg ( in het gevolg van Anna Paulowna -Romanov) gereden.]
In de 2e Wereldoorlog heeft het rijtuig heel veel geleden.
Van begin juni tot eind september 2017 is het , door de firma Stolk gerestaureerde, rijtuig te bewonderen in de oranjerie op Twickel.
De heer Olivier Mertens , Heraldiek expert ARTMORIAL, geeft uitleg over de heraldiek op rijtuigen.
Vanaf de 12e eeuw doet het erfelijk familiewapenzijn intrede in de Europese cultuur. Het wezenlijke doel is herkenning / manifestatie.
De kleuren van het rijtuig refereren aan het wapen van de eigenaar.
Het rijtuig van Napoleon was donker blauw met vergulde afzetsels met een keizerlijk wapen ( gouden adelaar op een blauw veld )op de portieren.
De Gala-berline van de familie Van Loon heeft de kleuren geel en zwart met het familie-wapen op de portieren. De kleur van het metaal zilver zien we op de monturen en de knopen van de livreien zijn ook van zilver.
De kleuren van de familie Van AldenburgBentinck zijn donker blauw en wit/zilver.
De familie Van Heeckeren heeft de kleuren goud en rood.
Naast adellijke families lieten ook niet adellijke families, (Nederlands patriciaat) een wapen op hun rijtuig schilderen ( bv Johan Frederik Hofman , o.a. burgemeester van Rotterdam rood en wit/zilver).
De heer Te Slaa is de laatste spreker voor de koffie-pauze.
Hij gaat de gala-berline vanuit de kunsthistorische hoek bekijken.
Wat is de rol van een rijtuig in de kunstgeschiedenis?
Is een rijtuig een kunstobject?
In de 16e eeuw gaan rijtuigen in Italië een hele prominente rol spelen.
De rijtuigen van Lodewijk XIV had de functie van troonzaal op wielen.
Over het rijtuig werd heel veel nagedacht, bv welke symboliek aanwezig moest zijn. Op schilderijen laat men zich bij hun kostbare rijtuig afbeelden.
Familie De Graaf ( 17e eeuw) laat zich afbeelden bij een , bijzonder kostbare, karos.
Voor Amsterdamse families was een koets een pronkstuk.
Toen in de 19e eeuw de techniek en het comfort van het rijtuig belangrijk werd,is de kunstnijverheid erbij ingeschoten.
In de opdracht voor de Gouden Koets werd gestreefd naar het maken van het toppunt van techniek , kunst en nijverheid.
Het rijtuig is door de jaren heen veranderd van pronkstuk in een gebruiksvoorwerp.
Koffie-pauze
De heer kolonel Bert Wassenaar, Stalmeester van de koning, vertelde aanwezigen over de Gala-berlines van het Koninklijk Staldepartement.
Het Koninklijk Staldepartement is opgericht in 1815 met de komst van Koning Willem I .
De verzameling begint dus ook in 1815. De rijtuigen zijn ondergebracht in de stichting Kroongoederen. De collectie bevat ruim 70 rijtuigen ( gala-, stads- ,jacht- , bijzondere rijtuigen en arre-sledes.
Ons meest bekende rijtuig is de Gouden Koets ( firma gebroeders Spijker, 1898), is als type herkenbaar als berline. De glazen koets wordt nu door het staatshoofd gebruikt omdat de Gouden Koets gerestaureerd wordt.
De 5 gala-berlines aan het hof die nog in gebruik zijn zijn : Gala glas-berline (1836?) gebouwd in Londen bij de firma Pierce & Co(?), 3 gala-berlines ( rond 1839) gebouwd in Amsterdam door firma Visseren een gala-berline ( 1855 gebouwd in Den Haag).
Het Staldepartement heeft ook een 3 gala-coupés ( o.a. firma Hermans in Den Haag).
De meeste rijtuigen waren reisrijtuigen/gebruiksvoorwerpen ( sober aan de buitenkant en in de familiekleur Nassau-bluaw). De berline was heel comfortabel want had een goede vering ( In de riemen ).
De gala-berlines werden versierd met o.a. prachtig gegoten kronen.
Het rijkswapen stond op de osse-rode gala-bok. De kleding van de koetsiers is bij gala ook rood met goud galon i.p.v. blauw ( familie-kleur).
Het Rijkswapen van 1907 is aangepast : de leeuwen kijken elkaar aan.Voor 1907 keken de leeuwen naar voren ( zie de gegoten leeuwen op de gala-bok (foto).
De Gala-berline wordt ook gebruikt om de nieuwe ambassadeur ,die zijn geloofsbrieven aan de koning gaat aanbieden, te vervoeren naar Paleis Noordeinde.
De berlines worden ook gebruikt bij Koninklijke huwelijken en Staatsbegrafenissen.
Mevrouw Stolk van Restauratiecentrum Stolk vertelt over wat er nodig is voor een goede restauratie.
Het vak van rijtuig-restaurateur kun je niet op school leren.
De heer Stolk ging 40 jaar geleden in de leer bij de laatste carrosseriebouwer en wagenmaker van Nederland : de heer Jan van Peet in Meerkerk ( bedrijf sinds 1600 in het vak).
Bekend van de Grolsch bierreclame: Vakmanschap is Meesterschap.
Met vallen en opstaan heeft het bedrijf de benodigde kennis eigen gemaakt.
De kennis voor het kunnen restaureren van rijtuigen komt uit het bestuderen van oude boeken, tijdschriften en prenten.
Daarnaast moesten zoveel mogelijk rijtuigen , ter plekke, worden bestudeerd.
In de data-base zitten van ongeveer 1000 rijtuigen de gegevens ( o.a. detail foto’s).
Als rijtuigrestauratie-bedrijf moet je vele technieken in huis hebben.
Je moet delen kunnen restaureren en of aanvullen.
Er wordt veelal behoudend gerestaureerd en de authentieke delen worden zoveel mogelijk bewaard.
Tegenwoordig begint een restauratie-klus met het maken van heel veel foto’s, het bestuderen van het rijtuig .
De heer Klaas Conijn, conservator van Kasteel Middachten, geeft uitleg over belangrijke “Huizen” met hun koetshuizen , rijtuigen en tuigen.
In Nederland zijn een 1000-tal rijtuigen bewaard gebleven die deels voor de hobby en sport gebruikt worden.
Een andere categorie zijn de rijtuigen die een museale functie hebben gekregen.
Rijtuigen zijn een object van mobiliteit-, ontwerp- en cultuurhistorische geschiedenis.
De familie Van Loon gebruikte hun koetshuis tot aan de 2e Wereldoorlog.
De rijtuigen van de familie Steengracht / Schimmelpenninck hebben een “goed onderkomen”gekregen in museum Nienoord.
Kasteel “De Haar” in Haarzuilens heeft een mooi stallencomplex met rijtuigen en ruimte voor 24 paarden.
Dankzij het museum Nienoord en de stichting “Paard en Karos”zijn de rijtuigen bewaard gebleven.
Op het kasteel Maarsbergen van de familie De Beaufort staan de rijtuigen van rond 1890 nog steeds.
Ook op kasteel Middachtenvan de familie Bentinckzijn rijtuigen en bijbehorende objecten ( bv. livreien, blauw met zilver) bewaard gebleven.
Slechts 5 “Huizen” bezitten nog rijtuigen, tuigen en kleding in hun koetshuizen:
Koninklijk Staldepartement, Stichting Kasteel Twickel, Kasteel Middachten, Museum Van Loon, Kasteel Maarsbergen.
De laatste spreker tijdens dit symposium is de heer Coppes, conservator fotografie en stallen Paleis Het Loo.
Op een van de eerste foto’s van rond 1907 in Amsterdam zien we paarden voor een open rijtuig op de Dam met daarin koningin Wilhelmina en de Duitse keizer Wilhelm.
De fotografie legt alles vast (registreert )terwijl schilder-of tekenkunst zaken kan veranderen/aanpasasen.
De fotograaf kan wel zijn beeldhoek veranderen om zo een andere foto te maken. Technisch was in de eerste jaren veel nog niet mogelijk,bv snel bewegende beelden scherp vastleggen bij zwak licht. Er moest dus soms gebruik worden gemaakt van een foto-montage of het intekenen van delen .
[Prins Hendrik was de invoerder van het Mecklenburgsysteem (postiljon rijden)].
Na dit zeer interessante symposium kregen alle aanwezigen een lunchpakket en konden zij in de Koninklijke Stallen de Gala-berlines en andere voertuigen gaan bekijken.