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Vous trouverez une présentation très accessible des articles de vos "THEMES FAVORIS" dans le répertoire ci dessous.

Carrosserie Baptiste Thomas.1820-1877

 

 

Carrosserie Baptiste Thomas.

1820-1877

 

 

 

Carrosserie Baptiste Thomas.1820-1877

Jean Baptiste Thomas est un élève de Jean Duchesne, l'un des plus grands carrossiers du XVIII° siècle, actif de 1820 à 1877. 

Il est rapidement reconnu comme l'un des carrossiers les plus importants de Paris.

"Ce fabricant et quelques uns de ses confrères...se recommandent par les soins et l'attention scrupuleuse qu'ils mettent dans l'exécution de tous les ouvrages de carrosserie qui sortent de leurs ateliers" -Journal des haras des chasses et des courses de chevaux. 1828- 

"Thomas Baptiste fournit journellement aux amateurs les plus difficiles de la France et de l'étranger des voitures remarquables par leur élégance, le fini de leur travail et leur solidité" -Journal des haras des chasses et des courses de chevaux. 1829- 

C'est sous la dénomination de sellier que nous le trouvons pour la première fois inscrit  à l'almanach du commerce de Paris.

De 1820 à 1825, nous le trouvons domicilié au 13 rue de Provence.

De 1826 à 1828, il est inscrit au 18 rue Pelletier et référencé également au 23 dans certains dessins.

 

Carrosserie Baptiste Thomas.1820-1877
Carrosserie Baptiste Thomas.1820-1877

 

En 1830, la revue "La Mode" le désigne comme "Le premier des carrossiers de Paris"  en illustrant son propos par une série de dessins.

 

Carrosserie Baptiste Thomas.1820-1877
Carrosserie Baptiste Thomas.1820-1877
Carrosserie Baptiste Thomas.1820-1877
Carrosserie Baptiste Thomas.1820-1877

 

Nous trouvons également dans ce journal des indications sur la clientèle de Baptiste Thomas et les différents modèles qu'il propose.

 

Carrosserie Baptiste Thomas.1820-1877
Carrosserie Baptiste Thomas.1820-1877
Carrosserie Baptiste Thomas.1820-1877

 

Dans une parution de 1829, "La mode"  souligne qu'en raison d'une suspension plus confortable, le tilbury à sept ressorts remplace le Stanhope en donnant en exemple ce tilbury de Baptiste Thomas.

Carrosserie Baptiste Thomas.1820-1877
Carrosserie Baptiste Thomas.1820-1877

 

Malheureusement, peu de voitures de ce constructeur ont été conservées et il reste, à notre connaissance, 5 voitures recensées:

 

-un Mail-phaéton

 

Mail phaéton n° 3086 conservé au chateau d'Espeyran à St Gilles du Gard
Mail phaéton n° 3086 conservé au chateau d'Espeyran à St Gilles du Gard

Mail phaéton n° 3086 conservé au chateau d'Espeyran à St Gilles du Gard

 

-Un coupé de Gala

 

 Coupé de gala appartenant au grand duc du Luxembourg et conservé au musée de Peppange.

 Coupé de gala appartenant au grand duc du Luxembourg et conservé au musée de Peppange.

 

-Calèche à huit ressorts.

Calèche huit ressort numéroté 3356 conservée au musée de Farneze

Calèche huit ressort numéroté 3356 conservée au musée de Farneze

 

-Phaéton.

Phaéton conservé dans une collection privée espagnole.
Phaéton conservé dans une collection privée espagnole.

Phaéton conservé dans une collection privée espagnole.

 

-Break-omnibus.

Break-omnibus, par Thomas Baptiste à Paris. (collection Caesar Wirth)

Break-omnibus, par Thomas Baptiste à Paris. (collection Caesar Wirth)

 

La renommée de Baptiste Thomas  perdurera jusque sous le second empire.

Parmi les plus anciennes maisons qui se distinguent dans la carrosserie de luxe, une des plus grandes réputations d'il y a trente ou quarante ans c'est la maison de Thomas Baptiste aux champs Elysées"  - "Le cocher Français", juillet 1869.

 

 

 

Carrosserie Baptiste Thomas.1820-1877
Carrosserie Baptiste Thomas.1820-1877
Carrosserie Baptiste Thomas.1820-1877

 

Texte:

H.B. Paggen

Sources:

L'almanach du commerce de Paris

Le journal "la mode"  

Le journal des haras

Documentation Jean Louis Libourel.

 

Informations complémentaires sur les adresses de production et de commercialisation de la carrosserie Baptiste Thomas..

Nous retrouvons ce carrossier inscrit à l'almanach du commerce de Paris jusqu'en 1875 mais nous n'avons que des informations très limitées sur son activité après 1830:

-1828-1834

rue d'Angoulème et 1 Avenue de Neuilly

-1835-1875.

Ateliers Avenue des Champs Elysées et 38 rue de la Charte

-1836-1840

Partenariat avec R. Geville Toulouse et Gaibel Ainé Paris pour la production de roues.

-1841

Magasins 1 rue de Saint Louis Honoré

-1843-1847

Magasins 62 Avenue de Neuilly.

-1845-1850

Partenariat avec le carrossier Robert 12 rue du chemin vert

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