Vous trouverez une présentation très accessible des articles de vos "THEMES FAVORIS" dans le répertoire ci dessous.
Its body was painted white, the undercarriage vermillion. The Greyhound had to take the steepest hills and go down on the most tortuous roads twisting like a corkscrew. For two years the Earl of Shrewsbury ran his coach from Buxton to Alton Towers. The Earl established also one of the largest cab firms of the capital, despite yearly strikes of the cabmen. His smart hansom cabs could be recognised by the coronet and the initials ST. The Premier Earl of England could not be accused of having a dull life.
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Sa caisse était peinte en blanc, le train en vermillon. Le Greyhound devait gravir les collines les plus abruptes et descendre sur les routes les plus tortueuses, se tordant comme un tire-bouchon. Pendant deux ans, le Comte de Shrewsbury a conduit son coach de Buxton à Alton Towers. Le Comte a également établi l'une des plus grandes compagnies de fiacres de la capitale, malgré les grèves annuelles des cochers. Ses élégants hansom cabs étaient reconnaissables grâce à la couronne et aux initiales ST. Le Premier Comte d'Angleterre ne pouvait être accusé d'avoir une vie ennuyeuse.
Written by Mario Broekhuis, with photographs from the author’s archive, edited by Bob Elliott.
Écrit par Mario Broekhuis, avec des photographies provenant des archives de l'auteur, édité par Bob Eliott
“Lord Shrewsbury died at his London residence on Tuesday night. Born in 1860, he was the premier Earl of the peerage both of England and Ireland, and patron of 11 livings. He was very well known in coaching circles. For several seasons he ran the Greyhound Coach from Buxton to Alton Towers daily, and was the first to start cabs fitted with noiseless tyres in London and Paris. Lord Shrewsbury was the senior rank of the four so-called catskins Earls. These are the only peers of the realm whose earldom dates before the seventeenth century. They derive this peculiar appellation, not, as some people might think because catskins were used in lieu of ermine for the bars that adorn the Parliamentary and Coronation robes of peers, but prior to the seventeenth century Earls were privileged to wear four bars of ermine, as Marquesses do to-day, instead of the three bars to which Earls in these present times are restricted. This was described in the corrupt France-English of the Middle Ages as ‘quatre skins’, quatre being four, and which was naturally shortened to ‘catskins’.” (Aberdeen Press and Journal, 19 May 1921)
Major Charles Henry John Chetwynd-Talbot, 20th Earl of Shrewsbury, 20th Earl of Waterford, 5th Earl Talbot, KCVO (1860–1921), styled Viscount Ingestre from 1868 to 1877, was a British peer and a keen sportsman. At nineteen years old he found himself in a rather spicy situation, when Mr. Mundy of Shipley Hall found the young earl in the intimate company of the much older Mrs. Mundy. It let into a divorce in 1881, and another year later Shrewsbury married the former Mrs. Mundy. He was also thrown violently from a spirited horse riding and sustained severe injuries, and was once fined for trespassing, the Premier Earl of England could not be accused of having a dull life.
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" Lord Shrewsbury est décédé mardi soir dans sa résidence londonienne. Né en 1860, il était le premier Comte de la pairie d'Angleterre et d'Irlande, et le mécène de 11 familles. Il était très connu dans les cercles de coaching. Pendant plusieurs saisons, il a mené le Greyhound de Buxton à Alton Towers quotidiennement et fut le premier à introduire des fiacres équipés de pneus silencieux à Londres et Paris. Lord Shrewsbury était le plus ancien des quatre Comte dits "Catskins". Ce sont les seuls pairs du royaume dont le comté date d'avant le XVIIe siècle. Ils tirent cette appellation particulière, non pas, comme certains pourraient le penser, parce que des peaux de chats étaient utilisées à la place de l'hermine pour les bandes qui ornent les robes parlementaires et de couronnement des pairs, mais avant le XVIIe siècle, les Comtes avaient le privilège de porter quatre bandes d'hermine, comme les marquis aujourd'hui, au lieu des trois bandes auxquelles les Comtes de nos jours sont limités. Cela était décrit dans le français-anglais corrompu du Moyen Âge comme 'quatre skins', ce qui fut naturellement agrégé en 'catskins'." (Aberdeen Press and Journal, 19 mai 1921)
Le Major Charles Henry John Chetwynd-Talbot, 20e Comte de Shrewsbury, 20e Comte de Waterford, 5e Comte Talbot, KCVO (1860-1921), titré Vicomte Ingestre de 1868 à 1877, était un pair britannique et un sportif passionné. À dix-neuf ans, il se retrouve dans une situation plutôt épineuse, lorsque M. Mundy de Shipley Hall trouve le jeune comte en compagnie intime de Mme Mundy, femme beaucoup plus âgée que lui. Cela aboutit à un divorce en 1881, et un an plus tard, Shrewsbury épousa l'ancienne Mme Mundy. Il fut également violemment désarçonné par un cheval fougueux et subit de graves blessures, et fut une fois condamné à une amende pour intrusion, le Premier Comte d'Angleterre ne pouvait être accusé d'avoir une vie ennuyeuse.
Messrs. Cowlard and Selby
One of the pastimes of the Earl was driving a team and this led him into coaching as a sport.
“His Lordship has been known as an enthusiastic whip and for several years he has been on the committee of the Four-in-Hand Club. For some little time past he has run the Greyhound between London and the Crystal Palace, but this was not sufficient to satisfy his passion for driving and therefore he resolved to undertake a task which certainly exceeds in magnitude that of any other gentleman driver at present on the road.” (Derbyshire Times and Chesterfield Herald, 6 August 1892)
The Road for August 1892 contained an article about the Greyhound’s debut on the route from fashionable Buxton Spa to the earl’s residence Alton Towers:
“Buxton has been very much excited about this new coach. and the inhabitants are already beginning to form golden ideas of the good it is to bring them. Buxton is now happy -or ought to be- for it has got one of the smartest coaches and one of the best coachmen to be found on the road. The Greyhound was built about three years ago by Messrs. Cowlard and Selby, and it has been entirely renovated and put into condition for the road by the same firm. The body is painted white, and the undercarriage vermillion The writing and ornaments on the panels are of very elaborate description. Four large gold stars decorate the upper quarters, with a greyhound in the centre of each; on the door panels are Lord Shrewsbury's cyphers and coronet; and on two of the neck pieces are exceedingly well executed paintings of his Lordship's far-famed and beautiful seat, Alton Towers, by the same artist who painted the pictures of Nimrod on Capt. Spicer’s Bath and Devizes coach. The outside accommodation is very good, and fourteen persons can be seated very comfortably. It is Lord Shrewsbury's intention to run the Greyhound until the middle of September, or possibly longer in the event of the weather being favourable, August and early September covering what is known as the ‘Garden Season’ at Alton Towers.
July 26th, the date on which the Earl drove his initial journey, opened ominously with a couple of half-hearted showers. There can be no question that to Lord Shrewsbury belongs the credit of having horsed what is out and away the most trying and difficult road in England.”
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Messieurs Cowlard et Selby
L'un des passe-temps du Comte était de mener un attelage, ce qui l'a amené à pratiquer le coaching en tant que sport.
"Sa Seigneurie est connue comme un "fouet" anthousiaste et depuis plusieurs années, il fait partie du comité du Four-in-Hand Club. Depuis quelque temps déjà, il fait rouler le Greyhound entre Londres et le Crystal Palace, mais cela ne suffisait pas à satisfaire sa passion pour l'attelage, et il a donc décidé de s'engager dans une tâche qui dépasse certainement en ampleur celle de tout autre gentleman driver actuellement sur la route." (Derbyshire Times and Chesterfield Herald, 6 août 1892)
The Road d'août 1892 contenait un article sur les débuts du Greyhound sur la route reliant la station thermale à la mode de Buxton à la résidence du comte, Alton Towers :
"Buxton a été très excité par ce nouveau coach, et les habitants commencent déjà à se faire des idées précises du bien qu'il va leur apporter. Buxton est maintenant heureux - ou devrait l'être - car il a l'un des coachs les plus élégants et l'un des meilleurs cochers que l'on puisse trouver sur la route. Le Greyhound a été construit il y a environ trois ans par Messieurs Cowlard et Selby, et il a été entièrement rénové et remis en état pour la route par la même entreprise. La caisse est peinte en blanc, et le train en vermillon. Les inscriptions et les ornements sur les panneaux sont très élaborés. Quatre grandes étoiles dorées décorent les quartiers supérieurs, avec un lévrier au centre de chacune d'entre elles ; sur les panneaux de porte se trouvent les chiffres et la couronne du Lord Shrewsbury ; et sur deux panneaux de devant se trouvent des peintures extrêmement bien exécutées du très célèbre et magnifique domicile de sa Seigneurie, Alton Towers, par le même artiste qui a peint les tableaux de Nimrod sur le coach Bath and Devizes du capitaine Spicer. L'aménagement extérieur est parfait, et quatorze personnes peuvent y être assises très confortablement. L'intention de Lord Shrewsbury est de faire rouler le Greyhound jusqu'à la mi-septembre, ou peut-être plus longtemps si le temps le permet, août et début septembre couvrant ce qui est connu sous le nom de "saison des jardins" à Alton Towers.
Le 26 juillet, date à laquelle le comte a effectué son voyage inaugural, a commencé de manière inquiétante avec quelques timides averses. Il ne fait aucun doute que c'est a Lord Shrewsbury que revient le mérite d'avoir attelé sur ce qui est de loin, la route la plus difficile et la plus eprouvante d'Angleterre."
The Greyhound and the Earl of Shrewsbury on the box in front of Alton Towers, using a double pole and a five-in-hand.
Le Greyhound et le Comte de Shrewsbury sur le siège devant Alton Towers, équipé d'une limonière et attelé à cinq.
Sure enough, eight horses!
John Sturgess, the well-known artist and reporter of the Illustrated Sporting and Dramatic News had the pleasure of being invited by the Earl to make a trip on The Greyhound in October 1892:
“My business is with the coach and the road. During the season Buxton has been the starting, and of course finishing point when it was his lordship's habit to drive over from Alton, work the coach the double journey and then drive back again at night, about one hundred and fifteen miles, enough to satisfy most men. The last week the journey was reversed, and the start made from Alton Towers.
"Breakfast at 8.45, start at 9.15. Is that too early!" asks his lordship, on wishing me good-night. Descending to the morning room his lordship is there as bright and cheery as the morning itself, and I obey with alacrity the orders to make haste with the morning meal as we shall find it keen on the hills. "There's the coach," says my host, and looking out I perceive it through the trees on a lower terrace. "A coat will be sufficient for a morning like this?” “Take everything; not telling what is before us," is the reply. So we hurried across the grass and there stands the Greyhound, spick and span, and -what "Yes! Sure enough, eight horses! Postillions on first and second pair- what a spectacle for Northumberland-avenue! Then follows a keen scrutiny of the team. A rare good-looking black mare is the near wheeler, a bay with a neck like a marble mantelpiece is the off, a pair of black-brown leaders very pleasant to look upon, the extra leaders being a pair of bays and a grand upstanding chestnut which looks like pulling the coach himself, with a roan on the off-side. There is now time to observe that the professional coachman is Arthur Woodlands, who will be remembered on the Comet, two years ago the youngest coachman extant, but careful and painstaking withal. The guard is Bill Marshall, who officiated on the Hertford Telegraph during Walter Godden's absence in the Emerald Isle.”
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Bien sûr, huit chevaux !
John Sturgess, l'artiste et reporter bien connu de l'Illustrated Sporting and Dramatic News, a eu le plaisir d'être invité par le Comte à faire un voyage sur le Greyhound en octobre 1892 :
" Au cours de la saison, Buxton a été le point de départ et bien sûr le point d'arrivée bien qu' il était habituel pour sa Seigneurie de conduire depuis Alton, de faire rouler le coach pour le double trajet, puis de revenir à la maison la nuit, environ cent quinze miles, suffisant pour satisfaire la plupart des hommes. La dernière semaine, le voyage a été inversé, et le départ a eu lieu d'Alton Towers.
'Petit déjeuner à 8h45, départ à 9h15. Est-ce trop tôt ? demande sa Seigneurie en me souhaitant une bonne nuit. En descendant dans la salle à manger, sa Seigneurie est là, aussi lumineuse et joyeuse que le matin lui-même, et j'obéis avec empressement aux ordres de me dépêcher avec le petit déjeuner. 'Voilà le coach,' dit mon hôte, et en regardant dehors, je l'aperçois à travers les arbres sur une terrasse inférieure. 'Un manteau suffira pour un matin comme celui-ci ?' 'Prenez tout ; on ne sait pas ce qui nous attend,' est la réponse. Alors nous nous hâtons à traverser la pelouse et voilà le Greyhound, impeccable, et...'Oui ! Bien sûr, huit chevaux ! Postillons sur la première et la deuxième paire - quel spectacle pour Northumberland-avenue ! Suit, un examen minutieux de l'attelage. Une jument noire de toute beauté est au timon, un bai avec un cou comme une cheminée de marbre est le second, une paire de volée noir-brun très agréables à regarder, les volées supplémentaires étant une paire de bais et un grand alezan droit qui semble vouloir tirer le coach tout seul, avec un rouan. Il est maintenant temps de noter que le cocher professionnel est Arthur Woodlands, que l'on a connu sur le Comet, il y a deux ans, le plus jeune cocher existant, mais attentif et minutieux. Le garde est Bill Marshall, qui a officié sur le Hertford Telegraph pendant l'absence de Walter Godden sur l'île d'Émeraude."
With one pair of ‘rope horses’, professional coachman Arthur Woodlands stands aside, as guard Bill Marshall does.
Avec une paire de "chevaux de renfort", le cocher professionnel Arthur Woodlands se tient à l'écart, comme le fait le garde Bill Marshall.
Tremendous collar work
“Now begins a drive quite unique, and one more varied in character would be hard to find. Down the Duke's Drive and through the glorious woods, what a refreshing change to St.James-street and Piccadilly, a fall of ground to start, and it soon becomes evident what the eight horses are for. The road just wide enough to take the coach, the wheels must necessarily run in some tracks twice every day. After the heavy rains peculiar to the locality these roads are a bit soft in places and the wheels sink in like a ploughshare. It is now becoming tremendous collar work, up, up, all the way, severely testing the quality of everything, especially the harness, for it will be seen that we have here six horses pulling from one set of traces. Alluding to the method adopted on the Tunbridge Wells Excelsior, his lordship replies, yes, that is all very well, but it would not do here. The road is so tortuous, that the extra leaders would be no good half the time, and with trees meeting overhead hitting 'em would be out of the question. And, indeed, the road turns and twists about like a corkscrew. After about four miles of this up-hill work, we are clear of the woods, and emerge on the road. The extra leaders are here taken off and quietly walked home. The team proper, then feeling a little firm road somewhat in their favour, without any dropping of the coachman's hand, trot merrily along. “Don't like horses that can't trot," says his lordship. And so we spin away until we reach Cheadle, the largest village in England, they say, without a railway, but it boasts a remarkably handsome church with a spire of singular beauty by Pugin. The coach is a popular institution here, for there are people at every door, heads at every window. “Blow up!” shrieks an ancient dame to the guard. She evidently wants as much as can be had for the money.”
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Un énorme travail au collier
"Maintenant commence une promenade tout à fait unique, et il serait difficile d'en trouver une plus variée. En descendant Duke's Drive et en traversant les bois magnifiques, quel changement rafraîchissant par rapport à St. James Street et Piccadilly, un terrain en pente pour commencer, et il devient vite évident de réaliser à quoi servent les huit chevaux. La route est tout juste assez large pour permettre au coach de circuler, et les roues doivent nécessairement rouler dans certaines ornieres deux fois par jour. Après les fortes pluies propres à la région, ces routes sont un peu meubles par endroits et les roues s'y enfoncent comme un soc de charrue. Cela devient maintenant un énorme travail au collier, tout au long de la montée, testant sévèrement la qualité de tout, en particulier des harnais, car on peut voir que nous avons ici six chevaux tirant à partir d'un seul jeu de traits. Faisant allusion à la méthode adoptée sur le Tunbridge Wells Excelsior, Sa Seigneurie répond : "Oui, c'est très bien, mais cela ne conviendrait pas ici. La route est tellement tortueuse, que les volées supplémentaires ne serviraient à rien la moitié du temps, et avec les arbres qui se rencontrent au-dessus de nos têtes, il serait hors de question d'utiliser le fouet. Et, en effet, la route tourne et se tortille comme un tire-bouchon. Après environ quatre miles de cette montée, nous sortons des bois et émergeons sur la route. Les volées supplémentaires sont alors détachées et rentrent tranquillement à la maison. L'attelage proprement dit, sentant alors une route un peu plus ferme en sa faveur, sans lâcher la main du cocher, se met à trotter gaiement. "Je n'aime pas les chevaux qui ne savent pas trotter", dit Sa Seigneurie. Nous filons ainsi jusqu'à Cheadle, le plus grand village d'Angleterre, dit-on, dépourvu de chemin de fer, mais qui s'enorgueillit d'une église remarquablement belle, avec une flèche d'une beauté singulière, œuvre de Pugin. Le coach est une institution populaire ici, car il y a des gens à chaque porte, des têtes à chaque fenêtre. "Une vieille dame crie au garde : " Sonnez! '' Elle veut manifestement en avoir pour son argent".
By lamplight now
On reaching Dovedale: “A change being necessary about here, and there being a difficulty about stabling, Lord Shrewsbury had erected a wooden arrangement which at a distance looks little more than a hut, but on entering it is found to be a very comfortable stable for nine horses. It is now a good road, on the decline right into Buxton, and we go with a merry sweep round the crescent and pull up, with an admiring crowd to hail our approach at the St. Ann's Hotel. We all pay special and particular attention to the lunch and then proceed to inspect Buxton. We are not sorry when Bill's horn calls us together again for the return journey. Then we find two staunch supporters of coaching from London come down for a drive, but alas and alack! the Greyhound is more than full. It has loaded well all the season, every day wet or fine, so the teams have had no holidays. The distance is twenty-eight miles one way, twenty-nine the other, and forty-eight horses have been used every day. It is now time to sit fast, but two enterprising and rival photographers appear on the scene, and Lord Shrewsbury kindly gives them a minute. Then off with two extra leaders and a team of blacks, which look a little light, and no wonder for the first three miles of their stage the traces are tight as fiddle strings, not one inch of give in the whole lot. The weather has cleared by this time, and fine and extensive views are on each hand. Away to the right we see far into Cheshire, with Beeston Castle standing boldly up, and beyond, a dim outline of the Welsh mountains. ‘Bill’ gives forth a most fearful and wonderful series of notes, and the birds fly up in all directions. We have no guns in the umbrella basket and so they all get safely away. Return journeys always appear to be more quickly accomplished than the outward, and so we anon find ourselves again at the entrance to the woods. By lamplight now, and as we plunge into the mysterious darkness the chattering tongues cease and a silence falls upon us all. On the soft roads, wheels and hoofs are scarcely heard. Some engineering is required over this ground, and few would care to do it without full confidence in the coachman, for now we are travelling along with our near side wheels within a foot of something like a precipice anon, it is water, when the least mistake would mean dire disaster. Now we emerge on an opening and see the stars, then plunge into the very blackness of darkness. How mysterious and solemn are woods by night-time There is a silence which may be felt. Nature with folded hands seems there, Kneeling at her evening prayer.”
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A la lueur des lampes
En atteignant Dovedale : "Un changement de chevaux est nécessaire ici, et la stabulation posant problème, Lord Shrewsbury avait érigé une structure en bois qui, de loin, ne ressemble guère qu' à une cabane, mais qui, en entrant, s'avère être une écurie très confortable pour neuf chevaux. C'est maintenant une bonne route, descendant vers Buxton, nous allons d'un bon train et nous arrêtons, devant une foule admirative, venue saluer notre arrivée à l'hôtel St.Ann Nous accordons tous une attention particulière au déjeuner et procédons ensuite à la visite de Buxton. Nous ne sommes pas mécontents lorsque la sonnerie de Bill nous rappelle pour le voyage de retour. Nous découvrons alors que deux fidèles amateurs de coaching sont venus de Londres pour faire une promenade, mais hélas ! le Greyhound est plus que plein. Il a été bien chargé toute la saison, tous les jours, qu'il pleuve ou qu'il fasse beau, et les attelages n'ont donc pas eu de vacances. La distance est de vingt-huit miles dans un sens, vingt-neuf dans l'autre, et quarante-huit chevaux ont été utilisés chaque jour. Il est maintenant temps de s'asseoir rapidement, mais deux photographes entreprenants et rivaux apparaissent sur la scène, et Lord Shrewsbury leur accorde gentiment une minute. . Puis nous partons avec deux volées supplémentaires et un attelage de noirs, qui paraissent un peu légers, et ce n'est pas étonnant, si pour les trois premiers miles de leur étape, les traits sont tendus comme des cordes de violon, pas un pouce de jeu dans l'ensemble. Le temps s'est maintenant dégagé, et des vues magnifiques et étendues s'offrent à nous. Vers la droite, nous voyons au loin le Cheshire, avec le château de Beeston se dressant fièrement, et au-delà, une vague silhouette des montagnes galloises. 'Bill' donne une série de notes des plus merveilleuses, et effrayantes et les oiseaux s'envolent dans toutes les directions. Nous n'avons pas de fusils dans le panier à parapluies et donc ils s'en sortent tous indemnes. Les voyages de retour semblent toujours s'effectuer plus rapidement que ceux de l'aller, et nous nous retrouvons bientôt de nouveau à l'entrée des bois. Maintenant à la lumière des lampes, et alors que nous plongeons dans l'obscurité mystérieuse, les langues bavardes se taisent et un silence tombe sur nous tous. Sur les routes souples, les roues et les sabots se font à peine entendre. Une certaine dextérité est nécessaire sur ce terrain, et rare sont ceux qui s'y risqueraient sans une confiance totale dans le meneur, car nous roulons maintenant avec nos roues à un pied de quelque chose ressemblant à un précipice, et bientôt, c'est de l'eau, et la moindre erreur signifierait un désastre total. Maintenant, nous débouchons sur une ouverture et voyons les étoiles, puis plongeons dans la noirceur des ténèbres. Combien les bois sont mystérieux et solennels la nuit. Il y a un silence que l'on peut ressentir. La nature, les mains jointes, semble là, agenouillée pour sa prière du soir."
The very spice of life
“The lights on the flag-tower now discernible through the trees intimate that our journey is nearly over, but at this moment there is a crunch under the front wheels and a loud crack. Is it a bar?" "Off side trace, my lord," says Arthur. The Greyhound is provided against such things, a strong rope trace is hitched, and we are off again in less than a minute. Some of the lady passengers give a sigh of relief as the coach pulls up and thus ends a most enjoyable day, in spite of wind and weather. In coaching we have to take the rough with the smooth, remembering that ‘variety is the very spice of life.
The teams are to be sold at Tattersall's on October 17th, and will well repay inspection. There are some exceedingly good-looking ones, hunters of reputation and all high-couraged animals, or they would not have worked such a heavy road all the season and show such a clean bill of health at the end of it.”
That year Messrs. Tattersall sold at the stables of Ingestre, Stafford, the primary residence of the Earl, the fifty horses of the Greyhound, like Ontario, brown gelding and being a ‘good leader, suitable for a victoria’, Uruguay, bay gelding and a ‘very fast trapper, been driven leader, bit anxious at starting’, some horses suitable to match as a pair, fast team or being useful for a brougham. Mainly brown and bay geldings beside some mares, chestnuts, blacks and the roan gelding Sturgess described. In contrast to the horses sold by other coach proprietors, lesser then half of them could have been recommended as good hunters.
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Le sel même de la vie
"Les lumières sur la tour du drapeau, maintenant perceptibles à travers les arbres indiquent que notre voyage est presque terminé, mais à ce moment là, il y a un craquement sous les roues avant 'Trait du côté extérieur, monseigneur,' dit Arthur. Le Greyhound est prévu pour de telles choses, un fort trait en corde est attaché, et nous repartons en moins d'une minute. Certaines des passagères poussent un soupir de soulagement lorsque le coach s'arrête, mettant ainsi fin à une journée des plus agréables, malgré le vent et le temps. Dans le coaching, nous devons prendre le meilleur comme le pire, en nous souvenant que 'la variété est le sel de la vie.' Les équipages doivent être vendues chez Tattersall's le 17 octobre, et mériterons d'être examinés. Il y a quelques très beaux chevaux, à la réputation de chevaux de chasse et tous des animaux de grand courage, sinon ils n'auraient pas travaillé sur une route aussi difficile toute la saison et montré une telle santé à la fin de celle-ci."
"Cette année-là, Messrs. Tattersall vendirent aux écuries d'Ingestre, Stafford, la résidence principale du Comte, les cinquante chevaux du Greyhound, comme Ontario, hongre brun et étant une 'bonne volée, adapté pour une victoria', Uruguay, hongre bai et un 'très rapide timonier, ayant été attelé en volée, un peu anxieux au départ, certains chevaux adaptés pour constituer une paire, un attelage rapide ou étant utile pour un coupé. Il s'agit principalement d'hongres bruns et bais à côté de quelques juments, alezans, noirs et le rouan hongre décrit par Sturgess. Contrairement aux chevaux vendus par d'autres propriétaires de coach, moins de la moitié d'entre eux pouvaient être recommandés comme bons chevaux de chasse."
Seats can be booked
At the start of the next season on 8th July 1893 the manager of the Greyhound announced:
“The Greyhound coach will run between the above mentioned places from July 17 to July 22 inclusive leaving Alton at 10 o’clock, and arriving back at 6.30 to suit the trains.
Seats 15s.; box seat 20s.: can be booked by writing to the Secretary, Alton Towers, Stroke-on-Trent.
On and after July 24, the coach will run daily from Buxton to Alton Towers, leaving Buxton at 9.45 a.m. and arriving back at 6 p.m. Seats can be booked on application to the Manager, St. Anne’s Hotel, Buxton.”
The early bookers were lucky to be driven by the owner himself, as the Staffordshire Advertiser did let know on 22 July: “The Earl and Countess of Shrewsbury and Talbot arrived at Alton Towers early on Sunday morning, travelling by a special train from St.Pancras. They intend to remain in residence at the Towers for the remainder of the season, except during Trouville races, when they will leave for France for about a fortnight. This week his lordship has been driving the Greyhound coach from Buxton to Alton.”
Being on a road like this and in an enterprise with so many horses, an accident could not be prevented, as happened on Tuesday 12th of September 1893: “Two additional horses were being attached at Alton, when one became restive, and the others suddenly starting caused the coach to swerve round, and it fell over. Of the twelve passengers several were more or less injured, but non it is believed seriously. Four of the injured persons returned to Buxton by train”, wrote the Derbyshire Advertiser and Journal.
This accident seemed to spell the end the Earls’ fun on the road and in the years to follow the London cab business asked more of his attention. After the sale of the 55 horses - partly named after famous whips and coaches on the scene, like Magnet, Comet, Telegraph, Vivid, Sportsman, Venture and Arthur, the latter after Fownes- for the season the Greyhound enterprise ended.
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Les places peuvent être réservées
Au début de la saison suivante, le 8 juillet 1893, le manager du Greyhound a annoncé :"Le coach Greyhound circulera entre les lieux susmentionnés du 17 juillet au 22 juillet inclus, partant d'Alton à 10 heures et revenant à 18h30 pour s'adapter aux horaires des trains. Les places coûtent 15s.; siège devant 20s.: peuvent être réservées en écrivant au Secrétaire, Alton Towers, Stroke-on-Trent.
À partir du 24 juillet, le coach circulera quotidiennement de Buxton à Alton Towers, partant de Buxton à 9h45 et revenant à 18h. Les places peuvent être réservées sur demande au directeur de l'hotel, St. Anne’s Hotel, Buxton."
Les premiers à réserver ont eu la chance d'être conduits par le propriétaire lui-même, comme l'a fait savoir le Staffordshire Advertiser le 22 juillet : "Le Comte et la Comtesse de Shrewsbury et Talbot sont arrivés à Alton Towers tôt dimanche matin, voyageant par un train spécial depuis St.Pancras. Ils ont l'intention de rester en résidence aux Towers pour le reste de la saison, sauf pendant les courses de Trouville, où ils partiront pour la France pendant environ quinze jours. Cette semaine, sa Seigneurie a conduit le coach Greyhound de Buxton à Alton."
Sur une telle route et avec tant de chevaux, un accident ne pouvait être évité, comme cela s'est produit le mardi 12 septembre 1893 : "Deux chevaux de renfort étaient en train d'être attelés à Alton, quand l'un d'eux est devenu rétif, les autres ont soudainement démarré faisant dévier le coach, qui s'est renversé. Parmi les douze passagers, plusieurs ont été plus ou moins blessés, mais aucun ne l'a été sérieusement. Quatre des blessés sont retournés à Buxton par train", écrivait le Derbyshire Advertiser and Journal.
Cet accident semble sonner le glas du plaisir du Comte sur la route et dans les années qui suivirent, l'entreprise de cabs londoniens retint davantage son attention. Après la vente des 55 chevaux - dont certains portant le nom de meneurs et de coachs célèbres, comme Magnet, Comet, Telegraph, Vivid, Sportsman, Venture et Arthur, ce dernier en hommage à Fownes - de la saison, l'activite du Greyhound prit fin.
The Shrewsbury party failed
Because his presence in the sporting world and on the coaching scene could not be missed by the public, so an intended driving match against Lord Lonsdale in March 1891 caused a serious stain on the Earl's reputation.
“Disappointment and regret will be generally felt at the unsatisfactory termination to the Shrewsbury-Lonsdale match. Through the past winter the possible time in which each competitor would be able to accomplish the distance has been a topic of increasing interest, and now that Lord Shrewsbury has withdrawn from the contest at the eleven hour, the public will feel that they have been deprived of a long-standing promised performance. The origin of the match has now become a matter of history, so that a full account is rendered unnecessary. A conversation amongst a shooting party assembled at Ingestre last November, commencing on the merits of trotting versus galloping, gradually led up to the wager of the nominal sum of £100 being made between Lord Shrewsbury and Lord Lonsdale. The course was to be twenty miles, equally divided between the four different styles of driving, viz., four-in-hand, pair, single, and postillion. Lord Shrewsbury seems to have been in a strange state of vacillation at this period, and only telegraphed late on Saturday to his opponent to meet him at Reigate on Monday morning at six o'clock. Thereon Lord Lonsdale put horses and carriages in a special train, and went straight to the appointed spot. It was found impossible to run the match on the Monday, and ten o'clock on Tuesday was therefore fixed. The morning arrived, and found Lord Lonsdale encamped with all his force at the White Hart, Reigate; but there was no sign of either Lord Shrewsbury or the referee. Snow had certainly fallen heavily in the night; but a gang of men and a snow plough had been early at work and had cleared away all obstructions. Several well-known sporting men and press representatives had assembled; but though the road was reported clear, the Shrewsbury party failed to put in an appearance. Telegrams flew to and fro between London and Reigate, and at last late on Tuesday night a message arrived from Lord Shrewsbury to say he would pay forfeit. This was naturally a great disappointment to Lord Lonsdale, who, however, in consideration of the public money that had been wagered about the time, decided to go the course and make the best record in his power.” (The Field, 14 March 1891)
By doing so the Earl of Lonsdale took all the glory from the crowd and the newspapers, leaving the Earl of Shrewsbury behind in a matter that was all about principles, but his feelings were touched after a specific telegram Lonsdale send him. Apologies were made by the latter and accepted, and they went on as friends.
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L'échec du défi de Shrewsbury
Sa présence dans le monde du sport et sur la scène du coaching ne pouvait échapper au public. Aussi, un défi en attelage prévu contre Lord Lonsdale en mars 1891 a gravement entaché la réputation du comte.
"La déception et le regret seront généralement ressentis suite à la fin insatisfaisante du match Shrewsbury-Lonsdale. Tout l'hiver, la question du temps nécessaire à chaque concurrent pour parcourir la distance a été un sujet d'intérêt croissant, et maintenant que Lord Shrewsbury s'est retiré de la compétition à la onzième heure, le public aura le sentiment qu'il a été privé d'une performance promise de longue date. L'origine du match est maintenant devenue une question d'histoire, rendant ainsi un compte rendu complet inutile. Une conversation parmi un groupe de chasseurs rassemblé à Ingestre en novembre dernier, débutant sur les mérites du trot par rapport au galop, a progressivement conduit à un pari de la somme nominale de 100 £ entre Lord Shrewsbury et Lord Lonsdale. Le parcours devait être de vingt miles, également répartis entre les quatre types d'attelage différents, à savoir four in hand, paire, simple, et postillon. Lord Shrewsbury semble avoir été dans un étrange état d'hésitation à cette époque, et n'a télégraphié que tard samedi à son adversaire pour lui donner rendez vous à Reigate le lundi matin à six heures. Lord Lonsdale a alors mis ses chevaux et ses voitures dans un train spécial et est allé directement au lieu convenu. Il s'avéra impossible d'organiser le match le lundi, et on repoussa donc au mardi à dix heures. Le matin arriva, et trouva Lord Lonsdale campé avec toute ses forces au White Hart, à Reigate ; mais il n'y avait aucun signe de Lord Shrewsbury ou de l'arbitre. La neige était certes tombée abondamment dans la nuit ; mais une équipe d'hommes et un chasse neige s'étaient mis au travail très tôt et avaient dégagé tous les obstacles. Plusieurs sportmen renommés et des représentants de la presse s'étaient rassemblés ; mais bien que la route ait été déclarée dégagée, le groupe de Shrewsbury ne s'est pas présenté. Les télégrammes circulèrent entre Londres et Reigate, et enfin, tard dans la nuit de mardi soir à mercredi, un message de Lord Shrewsbury arriva pour annoncer qu'il paierait le forfait. Ce fut naturellement une grande déception pour Lord Lonsdale, qui, cependant, en considération de l'argent du public qui avait été parié à ce moment là, a décidé de faire le parcours et de réaliser le meilleur record possible." (The Field, 14 mars 1891)
Ce faisant, le Comte de Lonsdale s'est attiré toute la gloire de la foule et des journaux, laissant le Comte de Shrewsbury en retrait dans une affaire qui n'était qu'une question de principes, mais sa conscience a été touchée après un télégramme personnel que Lonsdale lui a envoyé. Il a présenté ses excuses qui ont été acceptées, et les deux hommes sont restés amis.
Handsome young fellow
Before starting his coaching career the Earl of Shrewsbury went into another horse drawn business, namely he had become cab proprietor at an age of 23 and a year after his main seat, Ingestre, was almost totally destroyed by fire – luckily covered by insurance. In March 1883 he started out with six hansom cabs, a number that a year later had increased to 35, all new pattern by Forder of Wolverhampton and marked with a coronet and the initials S.T. for Shrewsbury and Talbot.
The Dundee Courier (6 March 1883) raised a question about the profitability: “It has been a pleasure with the jeunesse doree to occasionally drive a hansom, so if the noble Earl should find his cabs do not pay him he can amuse his young friends by permitting them to enjoy the pleasure of ‘tooling’ hansoms through the streets on a merry evening.”
A reporter from the Derby Daily Telegraph (10 June 1884) was led by the Earl through the cab yard in Earl-street Westminster: “He is very handsome young fellow, as most people know, and cast from the neatest mould; and his manner so cheery and good-tempered that it is impossible to imagine anyone feeling otherwise than well-disposed towards him at once; but we want to see what capacity of business there is in him, whether this cab-yard merely were a costly plaything, or a sound commercial undertaking.
” The idea of making money out of it was partly based on that of road coaching: by the purchase every year of young horses and selling them after the season with profit as reliable and conditioned carriage horses.
The stud was kept in a building of two floors. “The idea of horses being upstairs is surprising enough, but they themselves take to the position very kindly, and come up and down with perfect equanimity. Upstairs too we find in one room men cleaning harness, and at this they will be occupied all day.” (Derby Daily Tel.)
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Un beau jeune homme
Avant de commencer sa carrière en coaching, le Comte de Shrewsbury s'était lancé dans une autre activité hippique, à savoir qu'il était devenu propriétaire d'un fiacre à l'âge de 23 ans, un an après que sa résidence principale, Ingestre, ait été presque totalement détruite par un incendie - heureusement couvert par une assurance. En mars 1883, il démarre avec six hansom-cabs, un nombre qui, un an plus tard, passe à 35, tous d'un nouveau modèle par Forder de Wolverhampton et marqués d'une couronne et des initiales S.T. pour Shrewsbury et Talbot.
Le Dundee Courier (6 mars 1883) a soulevé une question sur la rentabilité : "Si le noble comte s'aperçoit que ses fiacres ne lui rapportent rien, il pourra amuser ses jeunes amis en leur permettant d'apprécier le plaisir de mener des fiacres dans les rues au cours d'une joyeuse soirée.."
Un reporter du Derby Daily Telegraph (10 juin 1884) a été guidé par le Comte à travers la remise des cabs dans Earl-street Westminster : "C'est un très beau jeune homme, comme la plupart des gens le savent, de bonne éducation ; ses manières sont si gaies et bienveillantes qu'il est impossible d'imaginer quelqu'un se sentir autrement que bien disposé à son égard immédiatement ; mais nous voulons voir quelle capacité commerciale il possède, si cette remise de fiacres n'ést qu'un jouet coûteux, ou une entreprise commerciale solide."
L'idée de gagner de l'argent avec cette activite était en partie basée sur celle du coaching routier : il s'agissait d'acheter chaque année de jeunes chevaux et de les vendre après la saison avec profit en tant que chevaux de voiture fiables et bien préparés.
L'écurie était installée dans un bâtiment de deux étages. "L'idée que les chevaux soient à l'étage est assez surprenante, mais ils s'y adaptent très bien, et montent et descendent avec une parfaite sérénité. À l'étage, nous trouvons également dans une pièce des hommes nettoyant les harnais, ce qui les occupera toute la journée" (Derby Daily Tel.)
Being one of the pioneers of motoring in England, and one of its keenest polo players, the Earl had also ‘a fine voice’ (Vanity Fair, July 1880).
Pionnier de l'automobile en Angleterre et l'un de ses joueurs de polo les plus passionnés, le Comte avait aussi 'une belle voix' (Vanity Fair, juillet 1880).
Rich in new improvements
A problem was raised by cabmen striking in March that the Earl simply solved by eliminating the whole cab yard and firing the men. Newspapers wrote about it suggesting he had retired from the business, but that was far from the truth as one month later:
“The first of Lord Shrewsbury's new hansoms are to be put upon the London streets this week. Some five years ago the premier Earl revolutionised the cab service of London putting upon the streets large number of most luxurious two-wheelers. A chief charm lay in the fact that they ran noiselessly on India-rubber tyres, and that they were roomy, well cushioned, and well horsed. All these vehicles however were run by a limited liability company that ceased a couple months ago, and in future they are to be known as the ‘Star’ cabs. In Lord Shrewsbury's cab-yard they are be replaced by 100 others, all rich in new improvements, and for the service the Earl has got together a stud of chestnuts numbering between 200 and 300. In all there are eight patents in the new Shrewsbury and Talbot hansoms. To begin with, the doors are opened and shut by the driver; secondly, communication is to be carried on between the man on the dickey and the passenger within by means of a tube. A code of printed signals will be found within the cab by which the driver can be told to put up or put down the glass, or stop at the right or the left side of the road. The cabs will all be swung upon patent springs.” (Edinburgh Evening News, 30 April 1886)
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Riches en nouvelles améliorations
La grève des cochers en mars a soulevé un problème que le Comte a simplement résolu en se séparant de tous les cabs et en licenciant les hommes. Les journaux ont écrit à ce sujet en suggérant qu'il s'était retiré des affaires, mais c'était loin d'être le cas, un mois plus tard :
"Le premier des nouveaux hansoms de Lord Shrewsbury sera mis en circulation dans les rues de Londres cette semaine. Il y a environ cinq ans, le premier Comte a révolutionné le service de fiacres de Londres en mettant dans les rues un grand nombre de deux-roues des plus luxueux. Le charme principal résidait dans le fait qu'ils roulaient silencieusement sur des bandages en caoutchouc indien, et qu'ils étaient spacieux, bien rembourrés et bien attelés. Tous ces véhicules cependant étaient exploités par une société à responsabilité limitée qui a cessé ses activités il y a quelques mois, et qui, à l'avenir, sera connue sous le nom de 'Star' cabs. Dans la remise des cabs de Lord Shrewsbury, ils seront remplacés par 100 autres, tous riches en nouvelles améliorations, et pour le service, le Comte a réuni un piquet de 200 à 300 chevaux alezans. Au total les nouveaux hansons de Shrewsbury et Talbot profitent de huit brevets. Pour commencer, les portes sont ouvertes et fermées par le cocher ; deuxièmement, la communication est assurée entre l'homme sur le siège du conducteur et le passager à l'intérieur par un tube. Un code de signaux imprimés se trouvera à l'intérieur du fiacre, permettant au conducteur de lever ou descendre la vitre, ou de s'arrêter du côté droit ou gauche de la route. Tous les fiacres seront suspendus sur des ressorts brevetés." (Edinburgh Evening News, 30 avril 1886)
Inside of one of most luxurious ST hansom cabs (photo Staffordshire County).
Intérieur d'un des plus luxueux hansom cab ST (photo Staffordshire County).
In 1888 the Shrewsbury Talbot (S.T.) Cab and the Noiseless Tyre Company Limited with a capital of £200.00 was formed, two companies not only to exploit cabs, but also to sell tyres. The Noiseless Tyre Company Limited manufactured steel and rubber tyres in Manchester and London, and it held the patents of the Challiner’s shielded cushion tyre and the Carmont’s noiseless tyre. “Now Lord Shrewsbury's ambition was to manage 500 cabs, and that these should all have noiseless tyres. All this is to the great advantage of the Londoner, who would be still further benefited if Lord Shrewsbury would supply him with an apparently private brougham answering to the Parisian remise at the French rate of charge.” (Edinburgh Evening News, 11 June 1888).
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En 1888, la Shrewsbury Talbot (S.T.) Cab and Noiseless Tyre Company Limited avec un capital de 200 000 £ ont été créées, deux entreprises non seulement pour exploiter des cabs, mais aussi pour vendre des bandages de roues. La Noiseless Tyre Company Limited fabriquait des bandages en acier et en caoutchouc à Manchester et à Londres, et détenait les brevets des bandages à coussin blindé de Challiner et des bandages silencieux de Carmont. "L'ambition de Lord Shrewsbury était maintenant de gérer 500 cabs, et que ceux-ci aient tous des bandages silencieux. Tout cela est à l'avantage du Londonien, qui bénéficierait encore davantage si Lord Shrewsbury lui fournissait un coupé privé correspondant à la remise parisienne au tarif français." (Edinburgh Evening News, 11 juin 1888)
Brochure of the Noiseless Tyre Company.
Brochure de la Noiseless Tyre Company.
Talbot rubber tyres distributed in Belgium.
Bandages en caoutchouc Talbot distribués en Belgique.
(photo de Pasquale Orza)
(photo de Pasquale Orza)
Pelted with lime and brick dust
Also in 1888 the Earl initiated the Compagnie Générale des Hansom Cabs á Paris, based in London, to expand his market. In London he owned by now about eight-hundred cabs and seven-hundred horses, and he reformed the wages of the drivers so they no longer depended on tips by giving them a bonus, a secure delivery of coals and a mutual fund to be drawn upon in hard times. To be clear, the cabmen did not receive any salary, but in return paid their employer fifteen shillings and three pence a day for the use of the carriage. Bad weather, the effect on society of the mourning for the late Emperor Frederick and the competition among first-class cabs in London were the reasons that they could not support their families enough being reliant on the good will of their clients and therefore hard times followed. In 1891 fierce strikes broke out amongst London cabmen of all firms, in which cabmen who kept on working were actually hunted by patrols of the Union. A cabby of Shrewsbury's firm was chased: “The boycotted man was pelted with lime and brick dust. In a short time his coat, hat, and hair were all of uniform red hue. He was being pelted by some of his persecutors, others of them hustled his horse and made determined efforts to damage his cab.” (Dundee Evening Telegraph, 22 April 1891)
In the spring the Earl put his company's 300 horses up for sale under police protection in the company's Battersea premises. The business was restarted in October 1891 with cabmen friendly to the company.
Again in May 1894 four-thousand of the eleven-thousand cabmen in the capital went on strike again for better conditions, including those of the Earl of Shrewsbury who stayed determined against their demands.
“The evening papers are wrong in their announcement that the Earl of Shrewsbury is selling off his cab horses to-day in consequence of the strike. The sale to-day is the annual sale of ‘cast’ horses from the S and T stables. The Shrewsbury and Talbot hansoms are the best and the best horsed in London. Every year the stables are carefully weeded out of worn or weedy horses, and fresh ones take their place. The sale to-day is the result of the weeding out. The Earl, who has lately resumed the entire control and responsibility of the Shrewsbury and Talbot Company, has threatened sell off all his horses and cabs and close the concern finally if his men give any bother. But he certainly will not do so as long they remain loyal and present. There are 400 drivers in the S. and T. Company. With few exceptions they are all thoroughly satisfied, and will not join the strikers.” (Newcastle Journal, 19 May 1894)
Despite this, the increasing competition and above all a serious outbreak of the horse diseases glanders and farcy in the stables of Pagestreet, Westminster and Battersea led to the end of S.T. cabs in June 1894 just before Derby week, in time to allow the Earl of Shrewsbury to be watching the most important races in Paris.
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Aspergé de chaux et de poussière de briques
Toujours en 1888, le Comte a initié la Compagnie Générale des Hansom Cabs à Paris, basée à Londres, afin d'élargir son marché. À Londres, il possédait maintenant environ huit cent cabs et sept cents chevaux. Il réforma les salaires des cochers afin qu'ils ne dépendent plus des pourboires en leur donnant une prime, une livraison sécurisée de charbon et un fond mutuel auquel ils pouvaient faire appel en cas de coup dur. Pour être clair, les cochers ne recevaient aucun salaire, mais en retour, ils payaient en contrepartie à leur employeur quinze shillings et trois pence par jour pour l'utilisation de la voiture. Le mauvais temps, l'effet sur la société du deuil de feu l'Empereur Frédéric et la concurrence entre les fiacres de première classe à Londres étaient les raisons pour lesquelles ils ne pouvaient pas suffisamment subvenir aux besoins de leurs familles, en dépendant de la bonne volonté de leurs clients et par conséquent, les temps étaient durs. En 1891, de violentes grèves ont éclaté au sein des fiacres londoniens de toutes les entreprises, dans lesquelles les cochers qui continuaient à travailler étaient littéralement chassés par des patrouilles du syndicat. Un cocher de l'entreprise de Shrewsbury a été pourchassé : "L'homme boycotté a été aspergé de chaux et de poussière de briques. En peu de temps, son manteau, son chapeau et ses cheveux étaient tous d'une couleur uniforme rouge. Il était lapidé par certains de ses persécuteurs, d'autres bousculaient son cheval et tentaient de endommager son fiacre." (Dundee Evening Telegraph, 22 avril 1891)
Au printemps, le Comte a mis en vente les 300 chevaux de son entreprise sous protection policière dans les locaux de l'entreprise à Battersea. L'activité est relancée en octobre 1891 avec des cochers favorables à la compagnie. Encore une fois, en mai 1894, quatre mille des onze mille cochers de la capitale se sont mis en grève pour de meilleures conditions, y compris ceux de Lord Shrewsbury, qui est resté déterminé face à leurs revendications. "Les journaux du soir ont tort en annonçant que le Comte de Shrewsbury vend ses chevaux de cab aujourd'hui en raison de la grève. La vente d'aujourd'hui est la vente annuelle des chevaux 'déclassés' des écuries S et T. Les hansoms Shrewsbury et Talbot sont les meilleurs et les mieux attelés de Londres. Chaque année, les écuries sont soigneusement débarrassées des chevaux usés ou faibles, et de nouveaux prennent leur place. La vente d'aujourd'hui est le résultat de cette action. Le Comte, qui a récemment repris le contrôle et la responsabilité entière de la Shrewsbury and Talbot Company, a menacé de vendre tous ses chevaux et fiacres et de fermer définitivement l'entreprise si ses hommes posaient des problèmes. Mais il ne le fera certainement pas tant qu'ils restent loyaux et présents. Il y a 400 conducteurs dans la S. et T. Company. À quelques exceptions près, ils sont tous parfaitement satisfaits et ne se joindront pas aux grévistes." (Newcastle Journal, 19 mai 1894)
Malgré cela, la concurrence croissante et surtout une grave épidémie de maladies équines, le farcin et la gourme, dans les écuries de Pagestreet, Westminster et Battersea ont conduit à la fin des fiacres S.T. en juin 1894 juste avant la semaine du Derby, à temps pour permettre au Comte de Shrewsbury d'assister aux courses les plus importantes à Paris.
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Dress chariot
The last time an Earl of Shrewsbury, namely the 21st, used one of the carriages of Ingestre Hall was for the coronation in 1953. The dress chariot, build in 1892 by Hooper & Co, stood next to a Rolls-Royce and a sleek modern caravan when the grandson of ‘our’ earl took it out for a two-mile run in the grounds of Ingestre Hall. Staffordshire Newsletter of 21st of February reported:
“The object of the exercise was to enable Lord Shrewsbury to judge whether the old coach would stand up to a drive through London on Coronation Day. After it had been driven from the new stables down Hall-lane to the main entrance lodge and back again, the coach was declared to be roadworthy. Lord Shrewsbury has stabling facilities for about 65 animals but he keeps only 14 donkeys, ponies and horses now. That is why he took a leaf out of the book of the Marquis of Bath and arranged with a Birmingham brewery -Mitchells and Butlers Ltd.- for the loan of two of their horses to draw his coach on Coronation Day. At the trial last week, one of the horses was from the pair that will be loaned to the Marquis of Bath. The coach driver at the Coronation will probably be Mr. M.W. Loxley, a driver at the brewery, who has tried on the Earns burgundy and gold livery, complete with three-cornered hat, and finds it fits perfectly. It has been decided that the Earl's footmen -they will ride standing up at the back of the coach- will be Major Anthony Crofton, Lord Shrewsbury's brother-in-law and William Heath, Manager of the Home Farm.”
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Le Coupé de Gala
La dernière fois qu'un Comte de Shrewsbury, à savoir le 21e, a utilisé l'une des voitures d'Ingestre Hall, c'était pour le couronnement en 1953. Le coupé de gala, construit en 1892 par Hooper & Co, se trouvait à côté d'une Rolls-Royce et d'une caravane moderne et élégante lorsque le petit-fils de 'notre' Comte l'a sorti pour un parcours de deux miles dans les jardins d'Ingestre Hall. Le Staffordshire Newsletter du 21 février a rapporté :
"L'objectif de l'exercice était de permettre à Lord Shrewsbury de juger si la vieille voiture résisterait à une promenade à travers Londres le jour du couronnement. Après avoir été conduit des nouvelles écuries jusqu'au pavillon d'entrée principal et inversement, la voiture a été déclarée apte à la route. Lord Shrewsbury dispose de facilités pour l'hébergement d'environ 65 animaux, mais il ne garde maintenant que 14 ânes, poneys et chevaux. C'est pourquoi il a pris exemple sur le Marquis de Bath et s'est arrangé avec une brasserie de Birmingham - Mitchells and Butlers Ltd. - pour se faire prêter deux de leurs chevaux pour tirer son coupé le jour du couronnement. Lors de l'essai, la semaine dernière, l'un des chevaux faisait partie de la paire qui sera prêté au Marquis de Bath. Le cocher lors du couronnement sera probablement M. M.W. Loxley, un cocher de la brasserie, qui a essayé la livrée bordeaux et or du Comte, complétée par le chapeau à trois coins, et a trouvé qu'elle lui allait parfaitement. Il a été décidé que les valets de pied du Comte - ils monteront debout à l'arrière de la voiture - seront le Major Anthony Crofton, beau-frère de Lord Shrewsbury, et William Heath, directeur de la ferme familiale."
The 21 Earl talks to the coachman of the brewery for making a short run in the estate.
Le 21e Comte parle au cocher de la brasserie pour effectuer un court trajet dans le domaine.
During the actual Coronation Day the press had more eye for the five foot white wand which the Earl of Shrewsbury carried as Lord High Steward of Ireland than for the old chariot, the same that was used for the Coronation of King George V in 1911. It forms now a part of the collection of the Staffordshire County Museum, among 13 other carriages originating from Ingestre Hall, main seat of the Earl of Shrewsbury.
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Le jour du couronnement, la presse a davantage remarqué le sceptre blanc de cinq pieds que le Comte de Shrewsbury portait en tant que Lord Haut Intendant d'Irlande que le vieux coupé, le même qui avait été utilisé pour le couronnement du roi George V en 1911. Il fait maintenant partie de la collection du Musée du Comté du Staffordshire, parmi 13 autres voitures provenant d'Ingestre Hall, le domicile principal du Comte de Shrewsbury.
Full dressed in front of Ingestre Hall, 1953.
En tenue complète devant Ingestre Hall, 1953.
The chariot as it is now part of the County collection (photo Staffordshire County).
Le coupé, actuellement, fait partie de la collection du comté (photo Staffordshire County).