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Les voitures à la Havane à la moitié du XIX siècle


quitrin - Copie
Cet article est extrait d'un ouvrage privé de Jean Pierre Binder :
"LA COMTESSE MERLIN"

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Notes de Figoli :

Découverte par Christophe Colomb le 28 octobre 1492, l’ile de Cuba fut colonisée en 1511 par Diégo Velasquez de Cuellar. Nommé gouverneur, il exploita l’or et le cuivre en transformant en forçats les différentes tribus indiennes qui peuplaient ce territoire. En 5 ans, la population indigène fut réduite de 100000 à quelques centaines. Les colons firent alors appel aux esclaves noirs. Les mines d’or et de cuivre s’étant épuisées, l’économie locale se reconvertit dans la culture du tabac et de la canne à sucre.


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Utilisés par les lourds charriots agricoles, les rares chemins étaient difficilement praticables. Le seul moyen de circuler dans ces pistes défoncées était d’utiliser  le  « Quitrin ». Ce type de cabriolet se  distinguait par ses roues  très grandes qui facilitaient la traction et évitaient de se renverser dans les fondrières. Les brancards très longs et la suspension par suspente de cuir amélioraient le confort et l’équilibre de la voiture.

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Une capote permettait de protéger ses passagers des ardeurs du soleil cubain. Vu les difficultés du terrain, cette voiture fut attelée initialement à  trois chevaux. Généralisée et devenue à la mode dans toute l’ile, elle n’était attelée qu’à un ou deux chevaux dans les villes et sur les voies carrossables.



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Il en existait plusieurs modèles. Les voitures de maître des grandes maisons étaient dotées d’ornement en argent et garnies de soie blanche, perle, bleue, pourpre,… De luxueux tapis recouvraient le plancher.

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 En fait, le niveau de luxe dépendait de la classe sociale du propriétaire et d’autres voitures avaient un aspect plus sobre.
 Des modèles plus petits étaient utilisés comme voitures de louage.

 






Une autre caractéristique est leur mode de menage. Dans cette société coloniale, il ne pouvait être question de s’asseoir auprès d’un esclave ou plus tard d’un domestique noir. Le conducteur de l’attelage était donc monté en selle. Je ne reviendrai pas sur sa présentation qui est largement évoquée dans l’article précédent.

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Vous trouverez de différentes présentations de ces voitures dans ce diaporama.

 

 
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Les voitures à la Havane à la moitié du XIX siècle
Les voitures à la Havane à la moitié du XIX siècle
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J
La biographie de LA COMTESSE MERLIN est maintenant disponible chez Amazon (ou votre libraire) sous le titre ''La Belle Créole'' par Alina Garcia-Lapuerta ( éditeur Chicago Review Press ; ISBN 978-1-61374-536-6 ). Passionnant...<br /> JP Binder
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J
<br /> Cher PM, excellent avec en prime la musique de fond du diaporama "Le quitrin" qui raconte : Sur le Prado et la Alameda /se balançant triomphal / avec son palanquin de beautés / le quitrin gracieux<br /> va ... monte et descend / descend et monte / vient et va / le quitrin comme un esquif / sillonne la chaussée ... Sur le Prado* ...<br /> Amitiés, JPB<br /> *Promenade Isabelle II ou Alameda de Extramuros au XIX°<br /> <br /> <br />
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